Eglises d'Asie

Une équipe spéciale Covid-19 de l’archidiocèse de Mandalay rend visite aux lépreux de Yenathar

Publié le 13/01/2021




Le 9 janvier, l’équipe spéciale de l’archidiocèse de Mandalay contre le Covid-19 s’est déplacée au village de Yenathar, dans la région de Mandalay, afin de soutenir 120 familles vulnérables et d’apporter des produits alimentaires à 25 lépreux soignés dans un hôpital local. Les religieuses catholiques ont joué un rôle essentiel au service des lépreux en Birmanie, avec la fondation de colonies pour les lépreux dans plusieurs régions, notamment à Naung Kan et à Loilem, dans l’État Shan. La Birmanie est un des 16 pays qui enregistre toujours plus de 1 000 nouveaux cas de lèpre par an.

Le 9 janvier, une équipe de l’archidiocèse de Mandalay a apporté de la nourriture aux lépreux du village de Yenathar, près de Mandalay.

Le 9 janvier, une équipe spéciale Covid-19 de l’archidiocèse de Mandalay a rendu visite au village de Yenathar, dans la région de Mandalay, afin d’apporter un soutien moral et distribuer des produits alimentaires dont du riz, de l’huile d’arachide et des nouilles. Les membres de l’équipe envoyée sur place ont également soutenu 120 familles vulnérables et 25 lépreux soignés dans un hôpital public local. L’archidiocèse de Mandalay dispose d’un programme mensuel pour les lépreux, notamment auprès des lépreux catholiques. Ainsi, les responsables diocésains, accompagnés par des religieuses et des laïcs, organisent des messes et des rassemblements festifs à Noël et à Pâques, et certains donateurs fournissent des repas pour les lépreux, quelle que soit l’origine ou la religion. La lèpre est toujours un problème en Birmanie, et de nouveaux cas sont toujours enregistrés chaque année. Abandonnés par leurs familles, les malades n’ont souvent personne pour prendre soin d’eux. Les religieuses catholiques ont joué un rôle essentiel au service des lépreux en Birmanie, avec la fondation de plusieurs colonies pour les lépreux dans plusieurs régions, notamment à Naung Kan et à Loilem, dans l’État Shan. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la lèpre est une maladie chronique mais très peu contagieuse. Sans traitement, elle peut affecter la peau, les nerfs, les membres et les yeux de façon irréversible. Des programmes médicaux utilisant divers traitements ont permis de réduire le nombre de personnes affectées à travers le monde.

Un des 16 pays encore touchés par la lèpre

La Birmanie est un des 16 pays qui enregistre toujours plus de 1 000 nouveaux cas de lèpre par an. Le pays a pourtant atteint un objectif de l’OMS en 2003, avec moins d’une personne malade sur 1 000 habitants. Mais on compte toujours au moins 3 000 nouveaux cas de lèpre par an en Birmanie. Le 28 décembre, une équipe dirigée par Mgr Marco Tin Win, archevêque de Mandalay, a visité des centres de quarantaine installés par le gouvernement, en apportant des repas gratuits et de l’eau potable. Ainsi, des repas ont été offerts à 500 personnes installées au centre de Mandalay, ainsi qu’à 470 personnes au centre de quarantaine du village de Zepingyi, en périphérie de Mandalay. Le 21 décembre, l’équipe spéciale Covid-19 de l’archidiocèse de Mandalay a également fourni des produits alimentaires aux familles dans le besoin, y compris auprès des communautés bouddhistes et hindoues. Depuis le mois d’août, la Birmanie a enregistré une seconde vague de contagions, en particulier dans les grandes villes comme Rangoun et Mandalay. Depuis mi-décembre, la situation s’est améliorée mais des restrictions sur les grands rassemblements et des couvre-feux sont toujours en place. Les églises sont toujours fermées à Mandalay et dans la ville de Pyin-Oo-Lwin, mais les autres églises du pays peuvent organiser des célébrations publiques en présence de 30 fidèles au maximum. Au 12 janvier, le pays a enregistré officiellement un total de 131 186 infections dont 2 858 décès et 114 609 guérisons.

(Avec Ucanews, Mandalay)


CRÉDITS

Radio Veritas Asia Myanmar