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Le P. Sandyawan Sumardi reçoit des menaces de mort

18 mars 2010
Un Père jésuite, le P. Ignatius Sandyawan Sumardi, directeur de “l’Institut sosial Jakarta” (Institut social de Djakarta, ISJ), a reçu des menaces de mort dans un message télécopié signé par deux responsables musulmans. Les deux signataires sont Arsi, coordinateur du “Maluku Islamic Front” (Front islamique des Moluques, FIM) et Faisal Assegaf, président de la communauté musulmane des Moluques à Djakarta et ses environs.


Des journalistes catholiques s’organisent en association


Les journalistes de la province de Jogjakarta, au centre de Java, se sont organisés en association, ce qui n’aurait pas été toléré à l’époque de l’ancien président Suharto.


Timor occidental : l’évêque d’Atambua demande que toute l’île de Timor soit placée sous le patronage des Nations Unies


Dans un appel lancé le 15 septembre dernier, Mgr Antonius Pain Ratu, évêque de Atambua, diocèse du Timor occidental, est intervenu sur un certain nombre de questions relatives au drame vécu actuellement par la population de la partie orientale de l’île. Il a en particulier demandé que le mandat des Nations Unies soit étendu à l’ensemble de l’île du Timor pour empêcher que les massacres de victimes innocentes ne se renouvellent : “Il est essentiel, a-t-il précisé, que la communauté internationale supervise l’île toute entière et pas seulement le Timor Oriental


Dans la nouvelle Assemblée consultative du peuple, le nombre de parlementaires catholiques est proportionnel au poids de la communauté catholique dans la population indonésienne


Dans la nouvelle Assemblée consultative du peuple, forte de 700 membres, qui est entrée en fonction le 1er octobre, le nombre de parlementaires catholiques (38) est proportionnel au poids que représente la communauté catholique dans le pays (un peu plus de 3%). La majorité de ces 38 parlementaires catholiques proviennent des régions où les catholiques sont très présents, telles que les provinces de l’Irian Jaya, du Kalimantan occidental ou bien du Nusa Tenggara Timur (NTT).


Le P. Sumardi décline une récompense décernée par le ministère des Affaires sociales


Le P. Ignatius Sandyawan Sumardi, directeur de l’Institut social de Jakarta et secrétaire des équipes de volontaires pour l’humanité, vient de refuser la récompense sociale que lui avait attribuée le gouvernement à l’occasion de la journée nationale de solidarité sociale fixée au 11 mai. Lors d’un entretien avec l’Agence UCA News, il a déclaré que son refus était motivé par l’absence de volonté chez le gouvernement de mettre un terme à la violence rampante exercée contre les civils : “La violence politique est présente partout, a-t-il dit, sous des formes analogues. En ce moment, de graves violations des droits de l’homme ont lieu à Aceh et au Timor Oriental, qui obligent les gens à devenir réfugiés dans leur propre pays”.


Aceh : les villageois s’enfuient laissant derrière eux leurs 200 maisons en feu


Selon un rapport de police du 22 juin, plus de 200 maisons ont été incendiées par des groupes d’inconnus dans la région montagneuse de la région très troublée d’Aceh, obligeant les résidants à fuir.


Un dirigeant musulman veut apporter sa contribution à la réconciliation des factions en conflit au Timor Oriental


Le populaire dirigeant musulman Abdurrahman Wahid, surnommé “Gus Dur”, a exprimé jeudi 8 juillet son souhait de visiter Timor Oriental et de participer à la réconciliation des factions en conflit. “Je voudrais aller au Timor Oriental pour contribuer à l’oeuvre de réconciliationa-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le président Habibie, qui a duré plus de 90 minutes. Il n’a pas annoncé de date précise, mais il a suggéré que la visite pourrait prendre place après un voyage qu’il doit accomplir du 17 au 18 juillet dans la province troublée de Aceh. Durant son séjour au Timor, il sera accompagné par l’évêque de Dili et prix Nobel de la paix, Mgr Carlos Felipe Ximenes Belo, et bénéficiera de l’approbation du dirigeant indépendantiste en prison, “Xanana” Gusmao.


Moluques : plus de cent morts en un mois dans les affrontements entre les communautés religieuses


Dans l’archipel des Moluques et plus particulièrement à Amboine, voilà plus d’un mois que des heurts sanglants opposent à nouveau les chrétiens et les musulmans après une période d’accalmie de deux mois, consécutive aux accords de paix passés au mois de mai entre les communautés en conflit. C’est le 27 juillet que de nouvelles violences ont éclaté à Amboine. Ces premiers troubles ont duré trois jours et ont provoqué 11 morts et 119 blessés selon les sources militaires. Cependant, quelques jours plus tard, une organisation indonésienne, la Commission pour les disparitions et les victimes de la violence, faisait état de 82 tués, 142 blessés et quatre disparus. On signalait aussi que des milliers de personnes avaient cherché refuge dans les églises, les mosquées, les écoles ainsi que dans une base de la marine. Les motifs des affrontements sont relatés différemment selon la communauté à laquelle appartiennent les témoins. Du côté chrétien, on affirme que le conflit aurait commencé avec des attaques dirigées contre des magasins chrétiens, attaques qui auraient provoqué des représailles contre des boutiques musulmanes situées près de la principale mosquée Al-Fatah. Un témoin musulman a affirmé, au contraire, que c’était l’incendie de plusieurs maisons musulmanes, dans le quartier défavorisé de Poka, qui aurait été à l’origine des troubles du 27 juillet. Selon plusieurs sources, le conflit aurait été aggravé par la partialité des forces de sécurité qui, en plusieurs endroits, auraient pris ouvertement parti pour leurs coreligionnaires chrétiens ou musulmans (6).


Les dirigeants des Eglises chrétiennes protestent publiquement contre la partialité des forces de l’ordre dans la répression des troubles actuels


Le 12 août, les dirigeants du diocèse catholique d’Amboine et de l’Eglise protestante des Moluques ont signé un communiqué commun. Les signataires s’adressent en particulier au gouvernement pour lui demander de prendre des mesures sévères susceptibles de mettre un terme aux conflits intercommunautaires qui déchirent la population de leur province et, au moment du communiqué, étaient responsables de 89 morts et de plus de 455 blessés (7).