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Un dirigeant musulman veut apporter sa contribution à la réconciliation des factions en conflit au Timor Oriental

18 mars 2010
Le populaire dirigeant musulman Abdurrahman Wahid, surnommé « Gus Dur », a exprimé jeudi 8 juillet son souhait de visiter Timor Oriental et de participer à la réconciliation des factions en conflit. « Je voudrais aller au Timor Oriental pour contribuer à l’oeuvre de réconciliationa-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le président Habibie, qui a duré plus de 90 minutes. Il n’a pas annoncé de date précise, mais il a suggéré que la visite pourrait prendre place après un voyage qu’il doit accomplir du 17 au 18 juillet dans la province troublée de Aceh. Durant son séjour au Timor, il sera accompagné par l’évêque de Dili et prix Nobel de la paix, Mgr Carlos Felipe Ximenes Belo, et bénéficiera de l’approbation du dirigeant indépendantiste en prison, « Xanana » Gusmao.


Moluques : plus de cent morts en un mois dans les affrontements entre les communautés religieuses


Dans l’archipel des Moluques et plus particulièrement à Amboine, voilà plus d’un mois que des heurts sanglants opposent à nouveau les chrétiens et les musulmans après une période d’accalmie de deux mois, consécutive aux accords de paix passés au mois de mai entre les communautés en conflit. C’est le 27 juillet que de nouvelles violences ont éclaté à Amboine. Ces premiers troubles ont duré trois jours et ont provoqué 11 morts et 119 blessés selon les sources militaires. Cependant, quelques jours plus tard, une organisation indonésienne, la Commission pour les disparitions et les victimes de la violence, faisait état de 82 tués, 142 blessés et quatre disparus. On signalait aussi que des milliers de personnes avaient cherché refuge dans les églises, les mosquées, les écoles ainsi que dans une base de la marine. Les motifs des affrontements sont relatés différemment selon la communauté à laquelle appartiennent les témoins. Du côté chrétien, on affirme que le conflit aurait commencé avec des attaques dirigées contre des magasins chrétiens, attaques qui auraient provoqué des représailles contre des boutiques musulmanes situées près de la principale mosquée Al-Fatah. Un témoin musulman a affirmé, au contraire, que c’était l’incendie de plusieurs maisons musulmanes, dans le quartier défavorisé de Poka, qui aurait été à l’origine des troubles du 27 juillet. Selon plusieurs sources, le conflit aurait été aggravé par la partialité des forces de sécurité qui, en plusieurs endroits, auraient pris ouvertement parti pour leurs coreligionnaires chrétiens ou musulmans (6).


Les dirigeants des Eglises chrétiennes protestent publiquement contre la partialité des forces de l’ordre dans la répression des troubles actuels


Le 12 août, les dirigeants du diocèse catholique d’Amboine et de l’Eglise protestante des Moluques ont signé un communiqué commun. Les signataires s’adressent en particulier au gouvernement pour lui demander de prendre des mesures sévères susceptibles de mettre un terme aux conflits intercommunautaires qui déchirent la population de leur province et, au moment du communiqué, étaient responsables de 89 morts et de plus de 455 blessés (7).




« LE PAYS EST EN DELIQUESCENCE … » Un entretien avec Raymund Thoruan Rédacteur en chef du « Jakarta Post »


On se demande ici si le président Habibie est toujours au pouvoir à Djakarta. Qu’en pensez-vous?


Pour parer à toute éventualité, des religieuses s’entraînent aux arts martiaux


Des religieuses indonésiennes de différentes congrégations du diocèse de Malang, Java-est, viennent de terminer un stage d’entraînement aux arts martiaux pour apprendre à se défendre elles-mêmes et protéger les autres, si besoin était. Elles étaient un groupe de 54 religieuses à participer au premier stage d’entraînement aux arts martiaux du centre chrétien Pelita Hidup Sejati (PHS, lumière de la vraie vie), après une messe présidée par Mgr Herman Joseph Pandoyoputra, évêque de Malang.


Les catholiques de Flores sont appelés à voter pour des partis politiques réformateurs


L’évêque de Larantuka, à l’est de l’île de Flores à prédominance catholique, a demandé à ses diocésains de voter pour des candidats dignes de foi et favorables aux partis pro-réformateurs, à l’occasion des élections générales de juin


DEBOUT DANS L’ESPÉRANCE


Message pascal de la Conférence épiscopale indonésienne




Les militaires demeurent une force organisée au parlement qui pourrait faire la différence pour l’élection du prochain président de la République


Les militaires indonésiens ne votent pas, mais, à la différence des 48 partis politiques qui s’affrontaient pour emporter les élections du 7 juin, ils sont assurés d’avance de former un bloc compact au parlement. Sur les 500 sièges de la chambre, 38 vont de droit aux forces armées qui, avec la police, compte 448 000 hommes, soit 10 % de tous les sièges des assemblées provinciales et régionales réunies. D’après les observateurs, cinq ou six seulement des 48 partis en lice pour ces premières élections libres depuis 1955, sont en mesure d’obtenir 10 % des votes et aucun d’eux ne devrait dépasser 35 %, sauf peut-être le Parti démocrate indonésien de lutte, emmené par Megawati Sukarnoputri, qui était crédité de 38% après le comptage de 20% des voix.