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Phnom Penh : nomination d’un évêque coadjuteur

18 mars 2010
Le 28 juin 1997, le Vatican a annoncé la nomination du P. Emile Destombes, des Missions étrangères de Patris, comme évêque coadjuteur du vicariat apostolique de Phnom Penh.


La répression qui frappe l’opposition politique et la presse après la prise de pouvoir de Hun Sen inquiète les Occidentaux et les membres de l’Asean


Les combats qui ont opposé les deux factions rivales du gouvernement cambodgien depuis le 5 juillet 1997 semblent avoir tourné à l’avantage de Hun Sen, deuxième premier ministre et chef du Prachéachon, ex-communiste (2). Les principaux chefs des factions rivales, le prince Ranariddh, premier premier ministre, et Sam Rainsy, se trouvent aujourd’hui à l’étranger. Les combats continuent cependant du côté de Siem Reap, et Sihanoukville semble tenue par les troupes fidèles à Ranariddh. Par ailleurs, on ne sait pas encore quelle sera l’attitude des troupes ex-khmers rouges, qui s’étaient ralliées à Ranariddh avant les derniers événements, et qui représentent une force de frappe relativement importante. Paradoxalement, les chefs ex-khmers rouges pourraient à nouveau jouer un rôle important.


Les conditions sociales des travailleurs restent très précaires


Selon le rapport d’une organisation non gouvernementale, issu d’une enquête menée dans treize entreprises de textile durant deux mois, les conditions de travail dans ces entreprises sont médiocres, les ouvriers, exploités et les salaires misérables. Certains ouvriers gagnent 10 dollars (50 FF) par mois. Il n’y a pas de salaire minimum garanti, ni de syndicat, ni de législation du travail. Les inspecteurs du travail se voient souvent refuser l’autorisation de pénétrer dans ces entreprises.




Un jeune religieux jésuite est tué en essayant d’empêcher l’explosion d’une grenade


Un scolastique jésuite de 26 ans, originaire des Philippines, Richard Michael Fernando, a trouvé la mort, le 17 octobre 1996, à Banteay Prieb, à la suite de l’explosion d’une grenade, alors qu’il tentait de ramener à la raison un pensionnaire du centre où le jeune religieux était en stage. Deux pensionnaires du centre ont été blessés lors de cet incident.


LE COMBAT CONTRE LE SIDA EST RENDU DIFFICILE par l’absence d’équipement


Ol Ny, conseillère de santé pour le sida, se souvient très bien de son premier client. Il s’était assis sur la couche de son petit bureau, tremblant de peur : “Il disait ‘je veux mourir, je veux me planter au milieu de la rue'”.


Vers un engagement plus concret de l’Eglise dans la lutte contre les maux sociaux


Sur la suggestion de M. Ranariddh, premier-premier ministre, Mgr Yves Ramousse, évêque de Phnom Penh, a invité les religieuses du Bon Pasteur, à venir étudier les problèmes posés par la prostitution dans la capitale cambodgienne. Elles proposeront ensuite des modalités d’action pour lutter contre ce fléau.


Le synode des catholiques cambodgiens se penche sur les changements de société


Comme chaque année, les responsables laïcs des diverses communautés catholiques du pays se sont réunis pour quatre jours de réflexion, du 12 au 14 février 1996. Après avoir étudié le passage d’évangile des disciples d’Emmaüs et l’éclairage qu’il apporte à leur vie, les délégués des communautés ont examiné les changements survenus dans la société cambodgienne depuis trente ans, pour tenter d’y adapter leur présence et leur action.


Caritas-Cambodge vient d’ouvrir un centre de soins flottant à Siem Reap


Le 7 mars 1996, a eu lieu l’inauguration du centre de santé de Chong Khneas sur le lac Tonlé Sap à Siem Reap. La préparation a été longue et fastidieuse parce que tout le matériel devait être transporté par bateau jusqu’à la clinique. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du vice-ministre de la Santé et du P. Emile Destombes, des Missions étrangères de Paris, responsable de Caritas au Cambodge.


Un moine bouddhiste mène 500 personnes dans une marche pour la paix


Le 10 mai 1996, le moine bouddhiste le plus vénéré du pays, Maha Gosananda, a entamé à travers les rues de Phnom Penh une marche pour la paix de trois semaines qui amènera cinq cents personnes à travers tout le pays. Il s’agit de mettre un terme à la guerre civile qui déchire le pays depuis plusieurs décennies.