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Les Nations Unies constatent de sérieuses limites imposées à la liberté de la presse

18 mars 2010
Mardi 13 octobre, le haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme des Nations Unies a déclaré avoir constaté que, depuis les élections de juillet dernier, de “sérieuses” limites avaient été imposées à la liberté de la presse. Une radio indépendante a été fermée, deux journaux d’opposition supprimés et certains autres menacés de suspension. Des journalistes, tant étrangers que locaux, ont signalé de leur côté que le gouvernement ne pouvait plus garantir leur sécurité. Dans sa déclaration, le haut commissariat demande donc “aux autorités de garantir le maintien de la liberté de la presse et de s’abstenir de toute action qui pourrait être regardée comme pouvant gêner le travail des journalistes”.


L’évêque coadjuteur de Phnom Penh se prononce en faveur de l’organisation d’un procès contre les chefs Khmers rouges


“L’Eglise travaille pour la réconciliation mais cette réconciliation doit reposer sur la vérité, la justice et la reconnaissance de sa responsabilité de la part de celui qui a commis le mal”, a déclaré Mgr Emile Destombes, évêque coadjuteur de Phnom Penh, à l’agence romaine Fides. Il faisait référence à la controverse née à la fin du mois de décembre 1998, au sujet de Khieu Samphan et Nuon Chea, deux chefs historiques des Khmers rouges, qui ont été reçus en grande pompe par le premier ministre, Hun Sen. Celui-ci, revenant sur des déclarations précédentes, les a accueillis “dans un esprit de réconciliation” en leur garantissant l’impunité (1).


Phnom Penh : le synode annuel a traité de l’inculturation de la foi


Durant leur synode annuel qui s’est tenu dans l’église de Phasa Touch, du 25 au 28 janvier, à Phnom Penh, les catholiques cambodgiens ont échangé leurs réflexions sur le thème de l’inculturation de l’Eglise, en particulier sur la signification du “jour des mortsLa session animée par le P. Ponchaud, des Missions Etrangères de Paris, avait rassemblé 120 personnes venues de tout le Cambodge. Une phrase du P. Ponchaud : “Jésus ne change pas les coutumes d’aujourd’hui mais il les comprend et les réinterprètea guidé les participants la session dans leur réflexion sur les fêtes annuelles de Pchum Ben, célébration de 15 jours en septembre durant laquelle les bouddhistes cambodgiens font des offrandes à leurs ancêtres pour obtenir leur protection durant cette vie. Un certain nombre d’aspects du jour des morts catholique rappelle cette fête bouddhiste. Pour favoriser l’inculturation, l’Eglise catholique au Cambodge célèbre, le jour des morts, le dimanche qui précède la fin du Pchum Ben.


Les trois ordinaires du Cambodge appellent les catholiques à se tourner vers les victimes de la violence


Dans une lettre envoyée aux catholiques du Cambodge à l’occasion du carême 1998 (1), les trois ordinaires du pays ont résolument tourné l’esprit de leurs lecteurs vers tous “les frères de Jésus”les exclus, les exploités, toutes ces victimes de la violence et de l’injusticeParmi celles-ci, la lettre cite en premier les 36 000 handicapés par suite de l’explosion de quelques-unes des millions de mines encore enfouies dans le sol cambodgien. Viennent ensuite les enfants abandonnés qui sont plus de 10 000 dans les rues de la capitale, puis les malades, en particulier, les 100 000 séropositifs recensés aujourd’hui, dont 30 000 vont mourir dans les cinq prochaines années. La lettre énumère ensuite les sans-abri, les 60 000 réfugiés des camps de Thaïlande, les femmes battues et violées, les prostituées dont 8 000 à Phnom Penh ont moins de 18 ans.




Publication d’une nouvelle traduction oecuménique de la Bible en langue khmère


Plus de 300 personnes se sont réunies au Centre culturel russe de Phnom Penh, le 5 juin 1998, pour une célébration oecuménique à l’occasion de la parution d’une nouvelle traduction oecuménique de la Bible en langue khmère. “L’ancienne traduction datait vraiment. Elle avait été réalisée selon le principe d’une traduction mot à mot à partir de la langue originale”, explique le P. François Ponchaud, des Missions Etrangères de Paris, membre du comité de traduction. “Nous avons opté, quant à nous, pour une traduction dynamique en nous attachant à traduire le sens et non les mots”, a-t-il précisé aux journalistes, ajoutant: “La langue khmère a changé et les mots aussi ont changé de sens depuis la dernière traduction de 1954


LE POINT SUR LA SITUATION SOCIALE ET POLITIQUE Du 1er avril au 30 juin 1998


I – PREPARATION DES ELECTIONS La préparation des élections législatives du 26 juillet, on s’en doute, a mobilisé toutes les énergies durant les mois de mai et de juin, même si la campagne n’est officiellement ouverte que depuis le 25 juin. Autant, sinon plus que pour des idées et des systèmes politiques opposés, on se […]


Phnom Penh : plus d’une centaine de policiers pro-Ranariddh sont portés disparus


Selon des sources locales, plus d’une centaine de policiers en lien avec le parti royaliste FUNCINPEC ont été portés disparus après l’éviction du président de ce parti, le prince Norodom Ranariddh, premier premier ministre (2).


Ordination d’un évêque coadjuteur à Phnom Penh


“L’Eglise est vivante au Cambodge !” Cette exclamation s’est échappée des lèvres d’un vieux chrétien cambodgien, le 5 octobre 1997, alors qu’il participait à la cérémonie d’ordination du nouvel évêque coadjuteur de Phnom Penh, Mgr Emile Destombes, des Missions étrangères de Paris. La phrase résumait bien les sentiments de tous ceux qui s’étaient rassemblés ce jour-là sur le terrain de l’ancien séminaire de Pnom Penh, recouvert pour l’occasion d’une bâche de couleur bleue. Comme l’a fait remarquer le vicaire apostolique de Phnom Penh, Mgr Yves Ramousse, qui a ordonné le nouvel évêque, ce site en plein air était plus adapté à accueillir les catholiques du Cambodge, pauvres pour la plupart, que d’autres lieux plus luxueux. Ceux-ci étaient venus de partout au nombre d’environ 2 000 et se pressaient devant l’autel où se déroulait la cérémonie. Sur le côté, étaient placés les représentants du gouvernement et de diverses ambassades présentes à Phnom Penh. Le célébrant principal, Mgr Ramousse, était entouré par Mgr Luigi Bressan, nonce apostolique au Cambodge , Mgr Joseph Banchong Aribarg, évêque de Nakhon Sawan en Thaïlande, Mgr Pierre Bach ancien vicaire apostolique de Savannakhet au Laos, et de Mgr Claude Feidt, évêque de Chambéry, en France.