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Un moine bouddhiste propose sa médiation entre les Karens et le gouvernement birman

18 mars 2010
U Rewatta Dhama, moine bouddhiste résidant à Birmingham (Grande Bretagne) et connu pour le rôle de médiation qu’il continue à jouer entre la junte militaire birmane et Aung San Suu Kyi, a proposé ses services pour faciliter d’éventuelles négociations entre les militaires au pouvoir à Rangoun et les chefs de l’Union nationale karen en rébellion contre le pouvoir central (1).


Le rapatriement des musulmans Rohingyas réfugiés au Bangladesh est presque terminé


M. R. Osmany, ministre des affaires étrangères du Bangladesh, a affirmé, le 1er février 1995, que le rapatriement vers la Birmanie des 250 000 musulmans Rohyngias était presque terminé.


Amnesty International dénonce la situation des droits de l’homme dans le pays


Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme à travers le monde, Amnesty International dénonce l’attitude de la junte militaire birmane qui reprend d’une main ce qu’elle a donné de l’autre dans le domaine des libertés : “Nous apprécions les gestes positifs accomplis par le gouvernement militaire de Birmanie, mais nous constatons que des milliers de prisonniers politiques restent en prison, parmi lesquels au moins 50 prisonniers de conscience qui n’ont eu que le tort d’exprimer leur opinionL’association de défense des droits de l’homme fait remarquer que, quelques jours à peine avant la libération d’Aung San Suu Kyi, trois politiciens étaient condamnés à sept ans de prison ferme pour le seul fait d’avoir rencontré des étrangers et critiqué la junte militaire. “Les arrestations politiques restent un instrument majeur de répression utilisé par le gouvernement birman pour faire taire les critiquesajoute le rapport.


Les évêques pourraient demander la restitution de quelques écoles nationalisées


L’Eglise catholique pourrait très vite demander à l’Etat la restitution de quelques-unes au moins des écoles qui ont toutes été nationalisées dans les années 60. Mgr Gabriel T. Mahn Gaby, archevêque de Rangoon, l’a dit à “Eglises d’Asie”: “L’Etat a promis une compensation financière importante pour toutes les propriétés d’Eglise nationalisées, et nous n’avons jamais touché un centime. Nous pouvons donc arguer de cela pour réclamer aujourd’hui la restitution des bâtiments”.


Les évêques se préoccupent de faire inclure la liberté religieuse dans la nouvelle constitution


Lors de la prochaine réunion de la conférence épiscopale, en juin 1994, l’ordre du jour comprendra la formulation d’une proposition d’article sur la liberté religieuse à inclure dans la nouvelle constitution du pays, a déclaré à “Eglises d’Asie” le P. Morris Valence, secrétaire de l’épiscopat.


Les catholiques sont de plus en plus présents dans les rangs de l’insurrection karen


Jusque récemment les catholiques n’avaient pas vraiment pignon sur rue à Manerplaw, quartier général de l’armée karen de libération nationale et siège du gouvernement karen, ainsi que du gouvernement légitime élu de Mme Aung San Suu Kyi et des divers mouvements d’opposition au régime militaire de Rangoon (1). Ce n’est plus le cas depuis juin 1993 : sur un terrain donné par le gouvernement karen, un comité de laïcs a fondé une école primaire catholique qui a déjà une centaine d’élèves répartis en quatre niveaux.


Trente mille villageois sont soumis au travail forcé pour construire une ligne de chemin de fer


Le travail forcé et non payé imposé aux villageois n’est pas une nouveauté en Birmanie sous le régime militaire (2). Dans un passé récent, des milliers d’hommes et de femmes des minorités ethniques des régions frontières ont été forcés de porter à dos d’homme les armes lourdes de l’armée lors de ses offensives contre les groupes rebelles.


CATHOLIQUE ET KAREN TOUJOURS…


Benjamin, vous êtes l’un des dirigeants du mouvement karen en lutte armée contre le pouvoir central birman depuis plusieurs décennies. Pouvez-vous nous en dire plus sur vous-même ?


Six mille Mon réfugiés en Thaïlande ont été repoussés vers la Birmanie par les autorités thaïlandaises


Six mille membres de la minorité Mon, qui s’étaient réfugiés en Thaïlande en juillet 1994 à la suite d’attaques de l’armée birmane contre leurs villages, ont été forcés de repasser la frontière après la décision prise par les autorités thaïlandaises au mois d’août de leur couper les vivres et d’interdire toute distribution de nourriture dans leur camp. Quelques jours auparavant les réfugiés avaient refusé de se soumettre à l’injonction de l’armée thaïlandaise de retourner chez eux. Ils disaient craindre de nouvelles attaques de l’armée birmane (2).


Trois diocèses se demandent comment porter l’Evangile aux Shan


Il y a environ cinq millions de Shan en Birmanie. Les trois diocèses du nord-est : Lashio, Kengtung et Taunggyi, situés sur un territoire dont la plus grande partie de la population est Shan, ne comptent parmi leurs fidèles qu’un nombre infime de Shan, au total à peine un millier. Des représentants des trois diocèses: évêques, prêtres, religieux et laïcs, viennent de réfléchir ensemble à une action concertée pour porter l’Evangile au peuple Shan.