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Le ministre de l’Intérieur autorise l’emploi d’étrangers dans les services municipaux

18 mars 2010
Dans une déclaration apparemment anodine du 1er novembre 1996, le ministre de l’Intérieur, Katsuhiko Shirakawa, fait fi des instructions officielles de 1953 interdisant l’emploi des étrangers dans les services publics : “J’espère que les administrations locales feront un effort pour augmenter le nombre des postes de travail pour les étrangersIl a précisé que les instructions précédentes, vieilles de plusieurs décennies, n’avaient aucun fondement légal, qu’elles étaient sans doute le fait de subalternes imbus de l’autorité administrative ou influencés par le public qui ne voulait que des Japonais. Le précédent ministre de l’Intérieur, Hiroyuki Kurata, avait déjà entrouvert la porte en proposant des exemptions pour certaines professions comme les infirmières.


La Soka Gakkai a lancé une campagne d’aide humanitaire pour le Rwanda


Dans un communiqué de presse daté du 26 novembre, la Soka Gakkai annonce qu’elle s’engage à verser 45 000 US$ (5 millions de yens) à l’Association des Médecins d’Asie (AMDA) pour une aide médicale en faveur des réfugiés Hutu et Zaïrois de l’est du Zaïre et du Rwanda. Auparavant, elle dit avoir déjà versé 275 000 US$ (30 millions de yens) au Haut Comité pour les réfugiés des Nations Unies en faveur du Zaïre .


Les commissions catholiques coréenne et japonaise de “Justice et paix” ont commencé à travailler ensemble


Au mois de juillet dernier, huit membres de la commission “Justice et paix” de Corée du Sud ont rendu visite à leur homologues japonais, répondant à l’invitation que leur avait adressée Mgr. Takeo Okada, responsable de “Justice et paix” du Japon, lors de son voyage l’an dernier en Corée. Au cours de cette visite, le Timor Oriental et le soutien à apporter aux familles des prisonniers politiques coréens emprisonnés au Japon avaient tenu une large place.


Le projet parlementaire de révision de la loi sur les étrangers ne satisfait pas les défenseurs des droits de l’homme


Le parlement japonais a programmé pour 1998 une révision de la loi sur l’enregistrement des étrangers. Quand le problème s’était posé à la conscience du P. Louis Constant, des Missions étrangères de Paris, et qu’il avait refusé avec d’autres la formalité humiliante des empreintes digitales en 1986, des comités de soutien s’étaient constitués dans les milieux chrétiens tant catholiques que protestants (11). Dans cette perspective de la révision annoncée, ces comités de soutien restent vigilants. Pour la préparer ils ont organisé le cinquième Symposium international pour la révision de la loi sur les étrangers, qui s’est tenu du 28 octobre au 1er novembre 1996 dans la préfecture du Hyôgo.


Nagasaki : l’Eglise catholique du Japon se prépare à célébrer ses martyrs


Une immense procession longue de 800 km et qui durera trois mois, a pris le départ le 3 novembre dernier derrière une grande croix de bois que, d’étape en étape, les chrétiens vont porter de Kyôtô jusqu’à Nagasaki. Il s’agit pour l’Eglise du Japon de célébrer un des événements fondateurs de son histoire, 48 ans après l’arrivée de François Xavier à Kagoshima : la mort, après d’horribles souffrances, de 26 martyrs, crucifiés sur une colline dominant Nagasaki, le 5 février 1597. La procession parcourra le chemin que les martyrs parcoururent pieds nus et enchaînés, durant les trois mois d’un terrible calvaire, dans le froid de l’hiver (5).


Le premier ministre japonais ne fera plus de visite au temple shintoïste de Yasukuni


Le ministre des Affaires étrangères, M. Ikeda, vient de déclarer au journal Mainichi que le premier ministre japonais ne ferait plus de visite, officielle ou privée, au temple shintoïste de Yasukuni, “pour sauvegarder nos bonnes relations avec la Chine, explique-t-il. Yasukuni est le temple shintoïste dédié aux morts de la guerre. Parmi eux se trouvent les cendres de certains criminels de guerre notoires. Au cours des années, ce temple est devenu le symbole du passé militaro-nationaliste du Japon que les gouvernements successifs ont eu bien du mal à mettre à distance.


L’archevêque de Tôkyô critique l’absence de sens moral chez les hommes politiques japonais


Au cours d’une visite à la petite communauté catholique américano-japonaise de Los-Angeles, alors qu’on lui demandait si, parmi les politiciens japonais, certains étaient d’accord avec la position de l’Eglise catholique sur l’avortement, le cardinal Shirayanagi, archevêque de Tôkyô s’est livré à une vigoureuse critique des hommes politiques japonais.


La moyenne d’âge des prêtres au Japon inquiète l’épiscopat


Les chiffres que vient de publier le secrétariat de l’épiscopat japonais, en août 1996, indiquent que la moyenne d’âge pour les prêtres japonais est de 56 ans (44 ans en 1971) et de plus de 62 ans pour les missionnaires étrangers (48 ans en 1971). Selon les mêmes statistiques, l’Eglise du Japon compte 1 867 prêtres dont 997 japonais et 870 missionnaires étrangers.Parmi les missionnaires étrangers les Américains du nord sont les plus nombreux : 147, suivis en ordre décroissant par les Italiens: 139, les espagnols: 126, les Canadiens : 66 et les Français: 66 également.


Décès d’un écrivain japonais catholique, Shusaku Endo


Shusaku Endo a été sans conteste le plus grand écrivain catholique du Japon. Les principaux journaux du monde entier, en annonçant sa mort, le 30 septembre dernier, ont donné un aperçu de son oeuvre, mais c’est peut-être le cardinal Shirayanagi, l’archevêque de Tôkyô, qui a cerné de plus près la vérité, non seulement de l’écrivain, mais aussi de l’homme, quand il a dit de Shusaku Endo : “Il a été le meilleur missionnaire du christianisme que le Japon ait jamais eu… Il obligeait ses nombreux lecteurs à se poser à eux-mêmes les questions essentielles : “Qui suis-je ? Où vais-je ? Comment y aller


A Tôkyô, des chrétiens rencontrent des femmes victimes d’exactions des militaires pendant la guerre


Pour le gouvernement japonais, l’enrôlement forcé des femmes par l’armée impériale pour le confort du soldat n’est pas un crime d’Etat, mais seulement un épisode, malheureux certes, mais inévitable en cette période troublée de la deuxième guerre mondiale. S’appuyant sur cette conception des faits, le Japon a refusé d’indemniser officiellement, en tant qu’Etat, les victimes des exactions systématiques commises par l’armée sur tous les théâtres d’opérations.