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Les prêtres demandant l’abolition de la loi sur la sécurité nationale ont suspendu leur jeûne mais ne renoncent pas à leur objectif

18 mars 2010
Le 3 octobre, la trentaine de prêtres qui avaient entamé une grève de la faim le 7 septembre dernier pour demander l’abolition de la loi sur la sécurité nationale (), ont recommencé à s’alimenter après 26 jours de jeûne durant lesquels ils n’ont absorbé que de l’eau salée. A l’exception du P. Bartolomew Moon Jung-hyon du diocèse de Chonju hospitalisé le 23 septembre pour des ennuis de santé dus à son jeûne prolongé, les prêtres, tous membres de “l’Association des prêtres catholiques pour la justice” (CPAJ), sont en bonne santé. Selon le P. Simon Chun Jong-hun, secrétaire exécutif de la CPAJ, l’arrêt de leur jeûne ne signifie pas qu’ils renoncent à agir pour voir abolir cette loi.


Suite à une décision de justice, les divisions du bouddhisme coréen s’enveniment


Chogye, le plus important groupe bouddhiste de Corée, doit à nouveau faire face à de graves divisions internes suite à la récente décision d’une juridiction civile suspendant le droit à gérer Chogye de son principal responsable, élu le 29 décembre 1998 à la tête du mouvement après une lutte de deux mois entre la faction qu’il dirige et la faction de la Purification et du Congrès de la réforme (5).


Le Conseil des Eglises respecte le fondateur mythique de la nation mais refuse d’en faire une idole


Les responsables de l’Eglise protestante, tout en reconnaissant que l’histoire de Tangun, le fondateur légendaire de la Corée, appartient à l’héritage du peuple coréen, sont totalement opposés à la tendance qui voudrait transformer ce héros national en idole. Dans une déclaration datée du 19 octobre, le Conseil national des Eglises de Corée présente cette histoire comme une combinaison de mythes et de réalités historiques, destinée à refléter “l’histoire d’un peuple” et à symboliser son identité et son indépendance. Dans un passé récent, les Eglises avaient paru vouloir rejeter l’existence même de Tangun pour mieux combattre la tentation d’idolâtrie et, de ce fait, avaient provoqué bien des incompréhensions. La déclaration revient sur cette première attitude. Elle note même que les colonisateurs japonais (1905-1945) avaient déjà essayé de réduire Tangun à une simple figure mythique pour mieux combattre les mouvements indépendantistes coréens. Par suite, l’attitude des Eglises, en l’absence de toutes recherches sérieuses, aurait pu être assimilée à de l’anti-nationalisme.


L’évêque d’Inchon, nouvellement nommé, sera le premier évêque coréen de ce diocèse


Dans l’histoire, c’est la première fois qu’un évêque coréen est nommé au siège d’Inchon. Jean-Paul II a en effet désigné le P. Boniface Choi-Ki-san, évêque coadjuteur d’Inchon, comme l’a annoncé la Conférence épiscopale de Corée du sud, le 11 novembre. Le nouveau coadjuteur succédera à Mgr William McNaughton, de la Société des prêtres de Maryknoll, de nationalité américaine, qui atteindra ses 75 ans en décembre 2001. Selon le droit canon, un évêque doit présenter sa démission une fois atteint cet âge. Lors d’une conférence de presse le 10 novembre, Mgr Choi, a demandé aux catholiques d’avoir, en ce début de millénaire, une conscience aiguë de la dignité de la vie humaine. “Tous les catholiques du diocèse devraient être en tête du grand mouvement en faveur de la vie et contre la culture de mort,” a-t-il dit. Il a également demandé aux prêtres une spiritualité suffisamment mature pour faire du diocèse une communauté pleine de charité. L’ordination épiscopale est prévue pour le 27 décembre.


Un haut dignitaire du bouddhisme coréen et l’archevêque catholique de Séoul se rencontrent pour parler réconciliation nationale et unité


L’archevêque de Séoul et un haut dignitaire de la branche du bouddhisme la plus largement répandue en Corée du Sud se sont mis d’accord pour travailler ensemble à la réconciliation nationale et à l’unité interreligieuse au cours d’une rencontre qui a eu lieu le 12 mai 1999.


Les catholiques sont aujourd’hui plus de 10% de la population de Séoul


Le nombre des catholiques de l’archidiocèse de Séoul a atteint les 10 % de la population totale de la capitale pour la première fois dans l’histoire de la Corée. C’est ce qui ressort des chiffres récents publiés par l’archidiocèse.


Suwon : pour célébrer son centième anniversaire, une paroisse du diocèse veut ramener de Corée du Nord les restes de son fondateur


La paroisse de Kup’o-dong à Ansong, diocèse de Suwon, au sud de Séoul, vient de lancer une campagne de signatures afin d’obtenir l’autorisation de ramener de Corée du Nord les restes de son fondateur et premier curé. Celui-ci, le P. Antoine Dieudonné Gombert, des Missions Etrangères de Paris, est mort, à l’âge de 75 ans, au cours de la “marche de la mort” qui, en 1950, avait amené un certain nombre de prisonniers des communistes, de Séoul vers le nord du pays, dans des conditions épouvantables.


L’Eglise catholique coréenne a préparé un calendrier détaillé pour les célébrations du Grand jubilé de l’an 2000


La commission épiscopale spéciale pour le Grand jubilé de l’an 2000 vient de faire connaître un calendrier détaillé des célébrations qui auront lieu dans l’Eglise catholique coréenne au cours de l’année prochaine.


Les évêques prennent des mesures énergiques pour contrôler les publications catholiques


La commission doctrinale de la Conférence épiscopale coréenne vient d’affirmer son rôle directeur dans le domaine des publications catholiques, y compris dans les productions sur cd-roms ainsi que sur internet. A l’issue d’une réunion qui a rassemblé, le 17 juin, huit censeurs diocésains de livres et dix membres de la commission doctrinale de l’épiscopat, les évêques ont demandé aux éditeurs et directeurs de publications catholiques de se montrer plus vigilants.


Les responsables religieux sud-coréens lancent un appel pour un vrai dialogue entre les deux Corée


Les responsables religieux sud-coréens demandent instamment aux deux Corée de mettre fin, par le dialogue et la coopération, à la dangereuse tension qui règne entre les deux pays. Le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, ancien archevêque de Séoul, le Révérend Kang Won-yong, protestant, et le Vénérable Song Wol-ju, moine et ancien supérieur de l’ordre Chogye, la dénomination bouddhiste la plus répandue en Corée, se trouvaient à Séoul, le 29 juin, pour signer cet appel. D’autres responsables d’associations religieuses ou civiques participaient également à la conférence de presse qu’avait organisée le Mouvement coréen pour le partage. “La situation actuelle de tension et de confrontation entre les deux Corée ne peut se dénouer que par le dialogue, sinon, c’est nous tous, des deux côtés, qui serons perdantspeut-on lire dans la déclaration finale lue par le cardinal Kim.