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S’adressant aux évêques catholiques du pays, le Premier secrétaire de la junte birmane a assuré ses interlocuteurs du respect de la liberté religieuse

18 mars 2010
S’adressant le 12 janvier aux 14 évêques catholiques du pays à l’occasion des vœux du Nouvel An, le lieutenant général Khin Nyunt, premier secrétaire du Conseil d’Etat pour la paix et le développement, appellation officielle de la junte militaire au pouvoir à Rangoun, a déclaré que, quoique le Myanmar (Birmanie) soit une nation très majoritairement bouddhiste, tous ses citoyens étaient libres de pratiquer leur religion. Il a ajouté que le gouvernement veillait à ce que chacun puisse jouir de cette liberté.


A l’issue d’une retraite spirituelle œcuménique, les participants décident d’une plus grande coopération entre les Eglises chrétiennes


A l’issue d’une retraite spirituelle œcuménique, les responsables des différentes Eglises chrétiennes de Birmanie ont exprimé leur désir de mieux coopérer. Du 24 au 27 avril, une rencontre a été organisée conjointement par la Commission pour l’œcuménisme de la Conférence des évêques catholiques de Birmanie et le Conseil des Eglises (protestantes) de Birmanie. Elle s’est déroulée dans les locaux du séminaire du Sacré-Cœur à Mayanchaung, dans le diocèse de Pathein. Le thème de la rencontre était l’encyclique “Ut unum sit” ( Qu’ils soient un’) du pape Jean-Paul II, publiée en 1995. C’était la première retraite œcuménique de ce genre depuis 1990.


Une soixantaine de jeunes se préparent à partir pour les Journées mondiales de la jeunesse à Toronto


D’après le responsable de la Commission pour la jeunesse au sein de la Conférence des évêques catholiques de Birmanie, plus d’une soixantaine de jeunes participeront cette année aux Journées mondiales de la jeunesse de Toronto. Le P. Albert Po Khwar a exprimé sa fierté et sa gratitude en raison de l'”importance” numérique du groupe qui se prépare à partir pour le Canada. Ils seront 66 dont 24 représenteront plus spécialement chacun des 12 diocèses du pays et formeront ainsi la délégation officielle de la jeunesse catholique birmane, a précisé le responsable de la Commission.


Un nouvel apport de jeunes et le soutien des évêques sont nécessaires pour que la Légion de Marie se renouvelle


Les représentants de la Légion de Marie venus de toute la Birmanie se sont rencontrés pour coordonner leurs activités et réfléchir à la nécessité pour leur mouvement de devenir plus attractif auprès des jeunes. Ils étaient plus de 200 légionnaires à s’être rassemblés les 11 et 12 mai derniers dans le village de Chanthagon, près de Mandalay, pour une rencontre nationale de coordination. Ils avaient été convoqués par U Maung Maung, leur président national. D’après l’un des participants, Anthony Kyi Nyunt, les légionnaires ont renouvelé leur engagement, ravivé leur désir de servir l’Eglise et évalué points faibles et points forts de leur action.


La création d’une Caritas a servi de catalyseur pour une meilleure organisation des ouvres caritatives de l’Eglise de Birmanie


En moins de deux ans, le travail de la Caritas Birmanie a su donner du tonus à l’action sociale de l’Eglise. C’est ce qui ressort de la deuxième assemblée générale de l’organisation caritative, responsable de l’action et du développement social de l’Eglise catholique de Birmanie, qui s’est tenue à la fin du mois de septembre dernier à Rangoun. Caritas est “le bras droit” de l’Eglise, a déclaré à cette occasion Mgr Sotero Phamo Thei Myint (1), président de Karuna (‘compassion’) Myanmar, nom local de la Caritas Birmanie.


Pour la première fois, catholiques et protestants se sont rencontrés pour une semaine de prière en faveur de la réconciliation nationale


Pour la première fois, catholiques et protestants se sont rencontrés pour prier ensemble pour la paix et la réconciliation nationale. Cette rencontre de prière ocuménique était l’aboutissement d’une semaine de prière organisée du 29 septembre au 5 octobre par l’Eglise catholique et le Conseil des Eglises (protestantes) de Birmanie sur le thème : “Que ton Règne vienne en Birmanie”. Chaque Eglise a animé sa propre journée dans ses propres locaux, mais le dernier jour a été consacré à une liturgie ocuménique commune dans la cathédrale Ste Marie de Rangoun où plus de 2 000 personnes se sont réunies.




CONTRE DES POPULATIONS CIVILES


Le 20 décembre 1999, un groupe de soldats birmans appartenant au bataillon 66 est entré à P., village des environs de Méwé. Ils ont mis le feu aux greniers à riz qui venait d’être battu sur l’aire de battage. C’était le riz de deux familles. Sept autre greniers ont été brûlés ; ils appartenaient à sept autres familles. Celles-ci avaient exprimé leur désaccord aux soldats et, par représailles, ceux-ci ont mis le feu à leur réserve de riz.


Huit ans après sa fondation, le diocèse de Mawlamyine ordonne son premier prêtre


Le diocèse de Mawlamyine (Moulmein), situé dans le sud de la Birmanie, a célébré l’ordination de son premier prêtre huit ans après sa fondation, le 22 mars 1993. En présence d’environ 3 500 personnes, venues de tout l’Etat Mon – dont Mawlamyine est la capitale – et de l’Etat Karen voisin, l’évêque de Mawlamyine, Mgr Raymond Saw Po Ray, a ordonné prêtre le P. Myo Lwin, le 25 mars dernier, dans l’église St Patrick. Vingt-et-un prêtres de l’archidiocèse de Rangoun dont le territoire, à l’époque, avait été divisé pour donner naissance au nouveau diocèse de Mawlamyine, s’étaient joints à la cérémonie.


Des émeutes opposant musulmans et bouddhistes ont fait plusieurs victimes dans la ville de Toungoo


Selon le témoignage de voyageurs en provenance de Toungoo, ville située à mi-chemin sur la route principale qui mène de Rangoun à Mandalay, des émeutes opposant des membres de la communauté musulmane de cette ville à des bouddhistes ont éclaté le 15 mai dernier. Au moins quatre personnes auraient été tuées par les émeutiers avant que les autorités ne décrètent le lendemain 16 mai un couvre-feu de 7 heures du soir à 7 heures du matin et n’envoient la troupe patrouiller dans les rues de la ville. Les communications ayant été coupées avec cette partie du pays, il n’a pas été possible aux principales agences de presse internationales d’obtenir davantage de précisions sur ces émeutes. Le gouvernement birman s’est contenté de publier – une semaine après les faits – un communiqué laconique dans lequel on peut lire que “des heurts ont eu lieu [.] après qu’une bagarre a éclaté entre des habitants du lieu”. Après l’imposition du couvre-feu, “la situation est sous contrôle et une enquête officielle est en cours”, peut-on encore apprendre de ce communiqué officiel.