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L’Eglise catholique réprouve l’usage abusif du mot “confession” par les hommes politiques

18 mars 2010
Un responsable de l’Eglise catholique a clairement signifié que l’usage abusif du mot “confession” par les hommes politiques et les médias à propos des méfaits des hommes politiques, n’avait rien à voir avec le sacrement de réconciliation de l’Eglise catholique. Dans une déclaration à la presse le 18 décembre dernier, le P. Paul Lee Chang-young, sous-secrétaire de la Conférence des évêques de Corée, a expliqué que l’usage récent et fréquent du terme “gohae-seongsa” qui désigne la confession sacramentelle dans la liturgie catholique était sujet à caution. Les politiciens coréens, en effet, y compris le président Roh Moo-hyun, ont récemment “confessé” publiquement avoir été impliqués dans un système de financement illégal. Le P. Paul Lee a rappelé qu’un prêtre dans sa fonction de confesseur était tenu au secret et ne pouvait rien révéler ; il a aussi souligné que le sacrement exigeait non seulement l’aveu des péchés mais aussi la contrition, la réconciliation et la pénitence.


Un évêque incite les catholiques à prendre conscience de “la nouvelle pauvreté » dans la société


Alarmé par le nombre des Coréens surendettés qui mettent fin à leur jour, un évêque a demandé aux catholiques de travailler à alléger le « fardeau” de leurs frères dans la peine. Dans un message daté du 28 décembre dernier, l’évêque auxiliaire de Séoul, Mgr Lucas Kim Woon-hoe, a affirmé que beaucoup de ces suicides sont le fait de gens désespérés incapables d’échapper à la pauvreté. Le titre de son message était : “Une nouvelle pauvreté dans la société coréenne : que pouvons-nous faire ? D’après un compte-rendu publié le jour de Noël par le quotidien Hankyoreh, sept cents personnes dans la misère se sont suicidées en 2003. Ce chiffre représente 6,8 % des suicides de l’année.


Protestant contre la politique gouvernementale de lutte contre l’immigration clandestine, des travailleurs étrangers, installés aux abords de la cathédrale de Séoul, refusent de quitter les lieux


Protestant contre le harcèlement policier dont ils se disent victimes depuis que le gouvernement coréen a engagé une vaste campagne de lutte contre la présence d’immigrés clandestins dans le pays (1), une petite centaine de travailleurs étrangers et onze ouvriers coréens les soutenant occupent depuis quelques semaines les abords de la cathédrale de Séoul où ils campent. Depuis qu’elle a servi de refuge à des centaines d’opposants au régime militaire de Chun Doo-hwan en 1987, la cathédrale est toujours considérée comme un lieu d’asile par les militants pour la démocratie, les travailleurs grévistes et tous les opprimés qui protestent et veulent alerter l’opinion publique (2). Le 23 décembre dernier cependant, les responsables de la cathédrale ont demandé à la centaine de protestataires de bien vouloir libérer la place.


Pour la première fois, un site Internet catholique fait payer ses services dans le but de dégager des ressources financières permettant d’améliorer son offre de service


Le 1er décembre dernier, la congrégation religieuse de Saint Paul, déjà présente depuis plusieurs années sur Internet en Corée du Sud, a lancé un nouveau service sur le Web qui présente la particularité d’être payant. Dans une Corée où plus de la moitié de la population jouit d’une connexion à haut débit et où Internet fait partie du quotidien, l’introduction d’un service payant n’a rien de révolutionnaire mais, pour un service catholique, constitue cependant une première. Intégré dans un site portail animé par les religieux de Saint Paul, le site en question propose de courts dessins animés interactifs que les internautes peuvent télécharger contre le paiement d’une modique somme.


L’Eglise catholique de Corée fête ses 103 martyrs déjà canonisés et prépare la béatification de 126 autres


Les catholiques de l’archidiocèse de Séoul ont célébré une eucharistie solennelle pour fêter leurs 103 martyrs (1) et prier pour la béatification de 126 autres non encore reconnus officiellement comme martyrs. La fête des martyrs de Corée est célébrée le 20 septembre et les catholiques de Séoul sont invités à cette occasion à se rendre à l’église St André Kim Tae-gon à Jeoldusan. Le Comité pour le culte des martyrs avait choisi comme thème cette année : “Allons à Jeoldusan à la rencontre de leur admirable lumière”.


Des catholiques protestent contre l’aménagement d’un golf à proximité d’un sanctuaire dédié à des martyrs de l’Eglise


Les catholiques du diocèse de Suwon (1) protestent contre le projet de construction d’un terrain de golf à proximité du sanctuaire où a été inhumé le premier prêtre martyr coréen. Ils craignent de voir menacé le site dans son environnement tant spirituel que matériel. Un millier de personnes, laïcs, prêtres et religieux opposés au projet, se sont donc rassemblés le 8 octobre dernier près du sanctuaire de Mirinae, dédié au martyr. Ils étaient conduits par Mgr Matthias Ri Iong-hoon, évêque auxiliaire de Suwon. Dans une déclaration, le P. Matthias Kang Jeong-geun, archiprêtre du doyenné d’Anseong, a confirmé l’importance de Mirinae pour l’Eglise catholique de Corée. Ce sanctuaire renferme la tombe de St André Kim Tae-gon, le premier prêtre coréen, décapité en 1846. Au bas de la colline de Gethsémani, dix-huit autres martyrs inconnus ont été inhumés et, selon le P. Kang, près de 400 000 pèlerins s’y rendent en pèlerinage chaque année.


Reconnues pour les innombrables services rendus à l’Eglise, les catholiques coréennes n’en espèrent pas moins voir s’accroître leurs responsabilités


Dans l’Eglise catholique de Corée, chacun s’accorde à reconnaître le rôle important joué par les femmes catholiques dans la construction de la communauté ecclésiale mais les intéressées elles-mêmes voudraient se voir davantage partie prenante des décisions importantes. C’est là une des conclusions qui ressort du congrès qui a marqué le 40e anniversaire de des femmes catholiques de Séoul.


L’Eglise catholique confirme son engagement dans la campagne visant à faire mieux accepter par les Coréens le don d’organes


Durant leur assemblée annuelle, des 21 au 24 octobre derniers, 45 prêtres du diocèse catholique de Chunchon ont officiellement accepté que certains de leurs organes soient prélevés sur leur corps après leur mort, et 18 autres ont signé une promesse selon laquelle ils font don de leur corps au profit de la recherche scientifique. Selon le P. John Park Young-keun, les 85 prêtres du diocèse avaient en fait pris cette décision l’an dernier mais ils n’avaient pas encore pu finaliser leur engagement par une signature en bonne et due forme. A l’exception de ceux qui se trouvent en année sabbatique ou qui étudient à l’étranger, c’est donc chose faite et, selon le prêtre, ce geste encouragera peut-être les catholiques qui hésitent encore à faire don de leur corps ou qui n’osent pas recourir à la crémation. “Après que des organes ont été prélevés sur un corps, la dépouille mortelle est le plus souvent emmenée au crématorium a en effet précisé le P. John Park, ancien vicaire général de Chunchon.


L’Eglise catholique cherche à sensibiliser l’opinion au respect de la vie humaine


Légalisé en 1972 par une “Loi sur la santé de la mère et de l’enfant l’avortement a été rendu possible en Corée du Sud pour un nombre important de motifs. Trente ans plus tard, les avortements sont devenus très fréquents. Selon l’Eglise catholique, près de 4 000 fotus sont avortés chaque jour, soit le chiffre considérable de 1,5 million d’avortements par an. Face à cette situation, l’Eglise mène depuis de nombreuses années des actions pour sensibiliser les Sud-Coréens à ce problème (1) mais, de l’aveu du P. Jean-Bosco Hong Chang-jin, responsable des programmes “Vie 31 si l’Eglise a toujours affirmé son opposition à la loi de 1972, demandant sa révision, ses appels n’ont pas été entendus faute d’avoir su informer l’opinion publique des enjeux de ce débat et faute d’avoir su susciter un courant d’opinion “pro-vie”.


Les habitants, catholiques et non catholiques, de Jeju (Cheju) reconnaissent une responsabilité partagée dans le massacre perpétré dans l’île il y a un siècle


Les responsables des deux communautés, catholique et non catholique, de l’île de Jeju (Cheju) viennent de reconnaître leur responsabilité réciproque dans le bain de sang qui ravagea l’île en 1901. Au cours de ce que les historiens désignent du nom de “Soulèvement de Jeju une rébellion locale contre les méthodes féodales et coloniales des autorités de l’île qui se transforma en un conflit entre catholiques et non catholiques, 900 personnes – dont 700 catholiques – trouvèrent la mort.