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La Chine rejette les accusations portées contre elle par le rapport du département d’Etat sur les droits de l’homme

18 mars 2010
Dans un long article publié par le quotidien officiel, la Chine a rejeté les accusations portées contre elle par le dernier rapport du département d’Etat sur les droits de l’homme (5), des accusations, fait remarquer le journal, qui ne sont pas dépourvues du secret espoir de déstabiliser le gouvernement chinois.


Wenzhou : un évêque vivant dans la clandestinité écrit une lettre ouverte à ses fidèles


L’évêque non reconnu du diocèse de Wenzhou, Mgr James Lin Xili, qui, depuis quelques mois, vit dans la clandestinité pour échapper à la surveillance des services de la sécurité, vient de faire parvenir à ses fidèles une lettre ouverte dont le thème, l’Esprit Saint, lui est inspiré par l’actuelle année préparatoire à l’année sainte. Il y demande aux catholiques d’être davantage sensibles à la grandeur de l’Esprit Saint qui conduit son Eglise. Selon des catholiques de Hongkong en visite dans la province du Zhejiang où se trouve ce diocèse, cette lettre pastorale aurait renouvelé le dynamisme des prêtres et militants laïcs. Ils seraient venus nombreux participer, le 15 janvier, à une réunion de fin d’année (6) où chacun a fait son rapport sur le développement des paroisses et participé à une messe en l’honneur de l’Esprit-Saint.


Un chrétien libéré se plaint de l’absence de liberté religieuse en prison


A sa sortie de détention, le 7 février 1997, un chrétien protestant, Gao Feng a déclaré que les autorités du camp lui avaient interdit de détenir une Bible et lui avaient affirmé qu’il n’était pas permis de croire en Dieu.


Une délégation américaine, enquêtant sur la liberté religieuse en Chine, y rencontre des personnalités politiques et religieuses


La délégation américaine chargée officiellement d’une enquête sur la question religieuse en Chine et au Tibet (2) a entamé son voyage par une série d’entretiens et de rencontres avec des personnalités politiques et religieuses de la capitale. Le 11 février, elle a rencontré les membres de la direction de l’Association patriotique des catholiques de Chine, Mgr Michael Fu Tieshan, le président, élu à ce poste le mois dernier (3), Mgr Tu Shihua, vice-président, et Anthony Liu Bainan, le secrétaire général.


Le Saint-Siège propose aux autorités chinoises d’accueillir un envoyé pontifical


Le voeu du pape exprimé au mois de janvier dernier, appelant l’établissement de relations plus amicales entre le Saint-Siège et le Chine, vient d’être repris, le 13 février 1998, par le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Angelo Sodano. S’exprimant devant la presse (4), celui-ci, en effet, vient de faire connaître publiquement la proposition faite par le Saint-Siège aux autorités chinoises d’accueillir un envoyé pontifical dans leur pays en vue d’améliorer l’état des relations entre les deux parties. Selon les déclarations du cardinal, ce voyage constituerait une première étape vers la création de relations plus amicales. Il a cependant ajouté qu’il n’y a eu jusqu’ici aucune réponse du gouvernement chinois.


Le nouveau président de la Conférence épiscopale “officielle” définit son rôle et les objectifs de l’Eglise de Chine


Dans une interview accordée récemment à une agence de presse, Mgr Joseph Liu Yuanren, président de la Conférence épiscopale “officielle”, récemment élu à ce poste (5), a passé en revue un certain nombre de questions concernant l’Eglise de Chine et ses institutions, en particulier celles qui le rattachent à l’Etat.


Malgré une situation sociale difficile, le dynamisme de l’Eglise ne faiblit pas


Depuis la signature, à Pékin en 1987, de la déclaration conjointe entre la Chine et le Portugal, les préparatifs de la rétrocession de l’enclave portugaise se déroulent généralement sans accroc. Cependant, au cours des deux dernières années, la proximité de la date fatidique (5) n’a pas été sans générer une certaine tension dans divers milieux. En outre, des problèmes sociaux de grande ampleur sont venus troubler la tranquillité traditionnelle de l’enclave portugaise. La violence de la guerre des triades, déclenchée en 1996, pour s’assurer le contrôle de l’industrie du spectacle et des jeux, ne s’est pas atténuée en 1997. Cette guerre, qui avait provoqué 21 meurtres en 1996, a été à l’origine de 16 assassinats pour les seuls sept premiers mois de 1997. Elle suscite aujourd’hui dans la colonie portugaise un sentiment d’insécurité, accompagné d’un effet négatif sur le tourisme, à tel point que les autorités chinoises continentales s’en sont inquiétées. Elles ont envoyé au mois de mai une délégation de 20 membres de la sécurité publique pour aider les autorités policières locales. Par ailleurs, de nouveaux besoins sociaux sont apparus avec l’arrivée des immigrants chinois illégaux qui ont réussi à forcer le barrage mis en place par les autorités policières locales et chinoises (55 875 d’entre eux ont été refoulés vers la Chine en 1996). Il faut, de plus, signaler que le secteur éducatif est entré en crise par suite de l’insuffisance des fonds publics et du refus d’admettre dans le circuit scolaire ordinaire les enfants des immigrés illégaux. La recrudescence de la délinquance juvénile observée ces temps derniers n’est pas sans rapport avec ces carences scolaires.


Vive réaction du gouvernement à un livre de la commission internationale des juristes dénonçant la répression chinoise au Tibet et proposant un référendum


Dans un livre de 365 pages, intitulé “Droits de l’homme et autorité de la loi”, paru lundi 22 décembre 1997, la Commission internationale des juristes affirme que, depuis l’occupation de leur territoire par les forces communistes, les Tibétains sont devenus un peuple soumis au joug de l’étranger. Les auteurs de l’ouvrage accusent la Chine d’intensifier la répression au Tibet et lui demandent de procéder à un référendum contrôlé par les Nations Unies, qui permettrait à la population d’exercer son droit à l’auto-détermination.


Pékin : le sixième congrès national des représentants catholiques s’est tenu avec plusieurs mois de retard pour élire les dirigeants de l’Eglise “officielle”


Au cours du sixième congrès national des représentants catholiques, qui s’est tenu à Pékin du 17 au 21 janvier 1998, Mgr Joseph Liu Yuanren, évêque de Nankin, et Mgr Michel Fu Tieshan, évêque de Pékin, ont été élus à la présidence de la Conférence épiscopale catholique “officielle” pour le premier, et à celle de l’Association patriotique des catholiques chinois pour le second. Mgr Fu Tieshan, de Pékin, Mgr Antoine Li Du’an, de Xi’an, et Mgr Liu Jinghe, de Tangshan, ont été choisis comme vice-présidents de la conférence épiscopale.


LES JEUNES CATHOLIQUES DE HONGKONG AUX JOURNEES MONDIALES DE LA JEUNESSE


Si individuellement, certains jeunes de Hongkong avaient déjà participé à des JMJ, il fallut attendre la rencontre de Manille, en 1995, pour que le diocèse de Hongkong envoie une délégation officielle aux JMJ. Compte tenu de la proximité géographique, plus de 370 jeunes ont participé à cette rencontre. Dans le prolongement de ce temps fort, des initiatives se sont lancées (messes de jeunes, groupe de création musicale catholique, etc.). Le diocèse qui, en 1994, avait engagé une réflexion sur la pastorale diocésaine des jeunes, a profité de l’occasion pour créer une commission diocésaine pour la pastorale des jeunes, assortie d’un centre des jeunes. Une autre des conséquences directes de Manille fut la volonté d’un groupe de participants d’organiser une nouvelle délégation pour les JMJ à Paris, partant du constat suivant: “Notre participation JMJ en 1995 a transformé notre vie chrétienne, et nous voulons que d’autres jeunes puissent faire la même expérienceAu vu du projet élaboré par ces quelques jeunes, l’évêque s’est décidé à envoyer une délégation officielle à Paris, et a nommé une commission préparatoire composée du noyau initial de jeunes et de représentants des différents mouvements de jeunes (écoles, Focolari, commission diocésaine des jeunes, commission salésienne des jeunes, service des vocations). Dès septembre 1996, le programme de la délégation était établi et reçut un accueil enthousiaste de la part des jeunes qui s’inscrivent en grand nombre. A Noël 1996, les inscriptions étaient arrêtées et l’événement JMJ 97 commençait, comme le résumait le P. Joseph YIM, responsable diocésain des vocations, et chef de la délégation, lors de la première rencontre de formation, le 4 janvier 1997 : “Aujourd’hui, notre pèlerinage des JMJ commence. Il nous emmènera à Paris. Mais l’avant comme l’après Paris en est une partie tout aussi importante à laquelle vous êtes invités à participer avec autant de coeur qu’à l’occasion des journées mondiales proprement ditesLe ton était donné.