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Hongkong : l’évêque coadjuteur, Mgr Zen, a réagi vigoureusement à une dépêche de l’AFP qui reprenait une information de l’agence Fides

18 mars 2010
Un article publié par l’agence Fides, le 13 juin 1997, a suscité l’irritation de l’évêque coadjuteur de Hongkong, Mgr Joseph Zen. Le 19 juin, il a déclaré que cet article se montrait “trop pessimiste et alarmisteL’article en question était signé par un anonyme “citoyen de HongkongL’auteur y exprimait un certain nombre de craintes pour la liberté religieuse à Hongkong après 1997 et la liberté d’expression des chrétiens.


Hongkong : les chrétiens s’inquiètent des menaces que fait peser un nouveau document officiel sur les libertés civiles et politiques


Un certain nombre d’organisations chrétiennes, protestantes et catholiques, ont exprimé leur inquiétude après la publication, le 9 avril 1997, par le cabinet de Tung Chee-hwa, futur gouverneur du territoire, d’un document de consultation sur “Les libertés civiles et l’ordre social”. Le 21 avril, les représentants des organisations chrétiennes ont rencontré Mme Elsie Leung Oi-sie, futur ministre de la Justice, pour lui demander de retirer le texte. Ils estiment en effet que ce document ouvre la voie à la limitation des libertés civiles et politiques après le transfert de souveraineté du 1er juillet 1997.


Hongkong : le clergé et les religieux se sont réunis pour discuter du prochain synode asiatique


Le 23 avril 1997, une centaine de membres du clergé, des religieuses et des séminaristes du diocèse de Hongkong ont profité de leur réunion bimensuelle pour discuter du synode des évêques d’Asie qui doit se tenir à Rome au cours de l’année 1998. Les débats ont eu pour objet les “lineamenta” publiés par le Saint-Siège en septembre 1996 pour faciliter la préparation du synode.


Pékin : la messe hebdomadaire pour la communauté catholique coréenne a été interdite par l’évêque de la capitale


Mgr Michel Fu Tieshan, évêque “officiel” de Pékin a demandé à l’aumônier des catholiques coréens de la capitale, le P. Benoît Kim Yong-huan, prêtre du diocèse de Taegu en Corée du Sud, de suspendre sine die la célébration hebdomadaire pour la communauté coréenne, de la messe qui se déroulait habituellement à la paroisse St Michel à Dongjiaminxiang.


Hongkong : Plusieurs centaines de journalistes demandent à la Chine de respecter la liberté de la presse sur le territoire


Le 3 mai 1997, 520 journalistes de Hongkong, travaillant dans trente-sept journaux du territoire, ont demandé à la Chine et au futur gouvernement de la Région administrative spéciale, de respecter la liberté de la presse et de ne pas imposer de censure après le transfert de souveraineté du 1er juillet prochain. L’appel, lancé à l’initiative de l’ Association des journalistes de Hongkong, a été publié sous forme de publicité payante dans le quotidien de langue chinoise Apple Daily, pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse.


Chengdu : le grand séminaire a rouvert ses portes après plus de deux années d’interruption


Fermé pendant deux ans et demi, le grand séminaire de Chengdu au Sichuan vient de rouvrir dans de nouveaux locaux, à Pixian dans la banlieue de la capitale provinciale. A l’heure actuelle, 47 jeunes gens suivent les cours de première année dans le nouveau séminaire. En avril 1994, le séminaire avait fermé ses portes après la nomination comme vice-supérieur d’un cadre non catholique du bureau provincial des affaires religieuses : la majorité des séminaristes avaient préféré quitter les lieux (1).


Xinjiang : cinq militants musulmans ouïghours auraient été exécutés pour leur participation aux émeutes de février


Lors d’un rassemblement d’environ 400 exilés ouïghours au Kazakhstan, qui a eu lieu dans le village de Kalinino, à 15 km de la capitale Almaty, le porte-parole d’un mouvement indépendantiste, le Front révolutionnaire national uni du Turkestan oriental, a accusé la Chine d’avoir exécuté cinq de ses compatriotes, qui avaient pris une part active dans les émeutes qui ont éclaté le mois dernier dans la province du Xinjiang (3). Selon l’auteur de cette révélation, les exécutions ont eu lieu, le 20 mars, dans la ville de Yining, ville située à la frontière de la Chine et du Kazakhstan, qui, le mois dernier, fut le théâtre de troubles très violents ayant fait 9 morts et 198 blessés. Un seule des cinq exécutés était connu du militant révolutionnaire. Il s’agissait d’Abdukhalil Abdulmeddchit qui aurait joué un rôle considérable pendant les émeutes.


Shanghai : nouvelle perquisition chez les chrétiens clandestins pendant la nuit de Pâques


Un communiqué de la fondation “Cardinal Kung”, dont le siège se trouve aux Etats-Unis, fait état d’une nouvelle perquisition effectuée le 29 mars 1997 dans la maison d’un prêtre de l’Eglise clandestine de Shanghai, le P. Zen Caijun. Six policiers ont pénétré dans l’appartement de l’ecclésiastique au cours de la soirée et n’en sont sortis qu’au petit matin du jour de Pâques, après plus de cinq heures de fouille. Ils ont emporté avec eux une somme d’argent, un lecteur de vidéocassettes, un certain nombre de films vidéos sur des sujets religieux et de l’équipement électronique. Le communiqué fait aussi remarquer que les agents des forces de l’ordre n’ont pas informé l’intéressé des motifs de leur perquisition pas plus qu’ils ne lui ont délivré de récépissé pour les objets emportés par eux. Interrogés sur cette action policière, les fonctionnaires du bureau des Affaires religieuses et des services de sécurité ont éludé les questions en invoquant la discrétion qui doit être de mise, lorsque des opinions différentes s’affrontent.


Les crimes contre-révolutionnaires deviennent des crimes contre la sécurité


Un certain nombre d’observateurs de la Chine considèrent comme un signe positif, le tout récent amendement au code pénal chinois modifiant l’appellation d’un certain nombre de délits et de crimes autrefois appelés “contre-révolutionnaireset, désormais, qualifiés de délits et crimes contre la sécurité. Le code, sous son ancienne forme, définissait 15 crimes contre-révolutionnaires : étaient rangés sous cette catégorie, les actes accomplis dans le but de renverser la dictature du prolétariat ou le système socialiste, les activités visant à fomenter un coup d’Etat ou à diviser le pays. C’est sous cette accusation de “contre-révolutionnaires” que de très nombreux dissidents et croyants de toute religion sont allés remplir prisons et camps de rééducation, durant plusieurs décennies, après la prise de pouvoir du Parti communiste chinois, en 1949.


Très peu de place est accordée à la liberté religieuse dans le livre blanc chinois sur les droits de l’homme


A l’occasion de la réunion de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme à Genève et pour riposter aux attaques des pays occidentaux lui reprochant ses nombreuses violations en ce domaine, la Chine a fait paraître son troisième livre blanc sur les droits de l’homme. Publié à la fin du mois de mars par le Bureau d’information du Conseil d’Etat, il est intitulé “Progrès de la cause des droits de l’homme en ChineLe premier avait paru en 1991. Mais contrairement aux deux premiers, le récent livre blanc, paru cette année, n’accorde qu’une place tout à fait insignifiante à la question religieuse. Celle-ci est seulement évoquée en passant dans la section traitant des droits des minorités ethniques.