Terme(s) recherché(s) :


Le pouvoir encourage la reprise d’une fête ancienne au mausolée de l’Empereur jaune

18 mars 2010
Sous l’égide d’un des souverains les plus anciens du peuple chinois selon la légende, la plus grande cérémonie depuis 1949 s’est déroulée cette année avec l’autorisation officielle, au début du mois d’avril, au mausolée de l’Empereur jaune près de Xi’an, capitale de la province de Shaanxi. Selon un article de Express du 30 mars, la célébration a duré une semaine et a été en partie retransmise par le réseau national de télévision. Un corps de ballet de six cents danseurs s’est produit la veille du Qingming, fête du nettoyage des tombes et journée du souvenir des ancêtres. La cérémonie principale a eu lieu le jour même du Qingming (5 avril), sixième jour du troisième mois lunaire, telle qu’elle se faisait avant la prise de pouvoir par les communistes en 1949. Ceux-ci l’ont interdite comme manifestation superstitieuse. Elle a été remise en honneur en 1994, en présence d’un membre du comité permanent du Politburo, Li Ruihuan, président d’honneur de la fondation du mausolée de l’Empereur jaune. On a ajouté cette année un rite spécial pour rendre grâce de l’achèvement presque complet de la rénovation du mausolée, grâce à la collecte d’une somme équivalant à 1,12 million de dollars américains.


Le premier journal catholique en chinois a commencé de paraître le 1er janvier 1995


Pour la première fois depuis la création du diocèse, il y a 419 ans, a paru un journal catholique en chinois, “L’observateur de Macao”, distribué, le 1er janvier 1995, dans les kiosques parmi la vingtaine de quotidiens de Macao et de Hongkong. Le premier numéro, tiré à deux mille exemplaires, a été diffusé gratuitement pour la promotion du journal, qui sortira le 1er et le 16 de chaque mois et sera vendu trois patacas (deux francs). Il présentera à ses lecteurs des nouvelles et des commentaires sur les questions sociales, la politique et la religion.


LE MESSAGE DU PAPE A L’EGLISE DE CHINE A l’occasion de son voyage en Asie


De Manille où je suis venu pour la célébration de la dixième Journée mondiale de la jeunesse, je souhaite envoyer un message spécial d’affection à tous les catholiques chinois qui rendent présente et visible sur le sol de Chine l’Eglise du Christ, une, sainte, catholique et apostolique, une communauté de foi, d’espérance et de charité.


Une lettre pastorale attribuée à la conférence épiscopale “clandestine” est distribuée aux Etats-Unis


Une lettre pastorale de la conférence épiscopale “clandestine” (4), datée de décembre 1994, a été diffusée par la Fondation cardinal Kung (Mgr Gong Pinmei, cardinal-archevêque de Shanghai retiré aux Etats-Unis) (5). A l’occasion du sept-centième anniversaire de l’arrivée de Jean de Montcorvin, premier évêque de Pékin, les évêques chinois rappellent que la fidélité au pape va au-delà de la simple reconnaissance de son rôle de chef spirituel. Ils s’en prennent aussi avec vigueur à la structure de l’Eglise “officielle” qui rend les évêques chinois responsables devant une Assemblée nationale de représentants catholiques.


Pékin : fermée depuis quarante-cinq ans, l’église catholique de Xintang va être rouverte


Le P. Laurent Shi Yukun, curé de Nantang (église du sud), à Pékin, a annoncé la réouverture après quarante-cinq ans de l’église Notre-Dame du Carmel, plus connue sous le nom de Xitang (église de l’ouest).


Shanghai : l’Eglise protestante “officielle” lance une campagne en vue de remplacer les pasteurs jugés trop vieux pour assumer leur charge


A Shanghai, le mouvement protestant des trois autonomies et le Conseil chrétien de Chine ont décidé de se donner un an pour remplacer tous les pasteurs jugés trop vieux pour assumer leur charge. Vingt-cinq paroisses de la ville devraient être affectées par cette mesure car elles sont dirigées par des pasteurs âgés de plus de 70 ans.


Une photo du pape est publiée pour la première fois dans la revue de l’Eglise catholique “officielle”


Une photographie du pape Jean-Paul II est apparue pour la première fois dans le numéro daté du 10 février 1995 de “L’Eglise catholique en Chinepublication officielle de l’Eglise catholique reconnue par le gouvernement. Cette revue bi-mensuelle est née en 1980. En dessous de la photographie placée en dernière page, une légende indique qu’elle a été prise le 3 novembre 1994 à Rome pendant une session de la conférence mondiale sur la religion et la paix.


L’augmentation du nombre de suicides parmi les employées de maison devient inquiétante


Le syndicat des employées de maison asiatiques s’inquiète de l’accroissement des tentatives de suicide parmi ses adhérents. L’année 1994 en a compté dix-sept qui ont fait sept morts, alors qu’en 1993, deux travailleurs philippins seulement avaient mis fin à leurs jours. Depuis le début de 1995, trois personnes sont décédées, dont deux suicidé et une autre, victime d’une attaque cardiaque suspecte.


Jiangxi, Shaanxi, Hebei : l’Eglise catholique “officielle” est accusée d’être responsable de la recrudescence de la répression à l’encontre des catholiques “clandestins”


Trois prêtres arrêtés, deux couvents fermés, des célébrations perturbées par des raids de la police; on assiste depuis quelques mois à une recrudescence de la répression à l’encontre des catholiques “clandestins” des trois provinces du Hebei, du Jiangxi et du Shaanxi. Cette répression semble le fait des autorités locales de ces provinces, et les catholiques “clandestins” accusent l’Eglise “officielle”, et plus particulièrement les associations patriotiques des catholiques chinois, d’être à l’origine de la plupart de ces actions.


Dans son message de Manille, le pape demande aux catholiques chinois de se réconcilier entre eux et d’être en communion avec lui


Le pape Jean-Paul II a profité de la célébration du vingt-cinquième anniversaire de Radio Veritas-Asie le 14 janvier 1995, au cours de son séjour aux Philippines, pour adresser un message très attendu aux catholiques de Chine. Il met l’accent sur la nécessité d’une réconciliation en Chine même entre l’Eglise dite “clandestine”, explicitement fidèle au pape, et l’Eglise officiellement reconnue par le gouvernement. Il rappelle ensuite l’exigence de la communion avec le successeur de Pierre et l’Eglise universelle.