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Tianjin : le conflit entre catholiques « officiels » et « clandestins » s’est envenimé
18 mars 2010Des centaines de catholiques de Tianjin préfèrent parcourir de longues distances pour aller dans le village où réside Mgr Joseph Li Side plutôt que de fréquenter les églises de la ville où officie le clergé de l’Eglise dite « patriotique ». C’est ce que rapportent des sources catholiques de Tianjin.
Des religieux tibétains pro-indépendantistes lourdement condamnés
Le gouvernement chinois a condamné à des peines de prison dix Tibétains, des moines et des religieuses pour la plupart, qui avaient participé en 1992 à des manifestations pour l’indépendance. La peine la plus lourde, neuf ans de prison, a été infligée à un moine âgé de vingt ans, Losband Dorje, parce qu’il aurait incité vingt de ses confrères à réclamer publiquement l’indépendance du Tibet, au mois de mai 1992, à l’extérieur du temple Jokhang de Lhassa (9).
Selon un membre important du Politburo, une bonne gestion des affaires religieuses est vitale pour la sécurité de l’Etat
S’adressant à une dizaine de dirigeants religieux nationaux à Pékin, le 19 janvier 1993, M. Li Ruihuan, membre du Politburo et du Comité central du Parti communiste, a déclaré qu’une bonne gestion des problèmes religieux est vitale pour préserver la sécurité nationale et consolider les relations internationales de la Chine.
Shanghai : une enquête montre que, dans les villages, la foi chrétienne a été sauvegardée par les familles
Selon des études menées près de Shanghai dans des villages à forte proportion de catholiques, depuis 1949 les familles ont davantage préservé leur foi qu’elles ne l’ont propagée à l’extérieur. C’est l’une des conclusions de l’enquête effectuée par Luo Weihong et Xu Hongbao, de l’institut de recherches religieuses de Shanghai, auprès des paysans catholiques de vieille souche de la région de Songjiang.
Une délégation de catholiques du diocèse de Shanghai en visite dans le territoire
Une délégation de neuf catholiques du diocèse de Shanghai est venue rendre visite au diocèse de Hongkong du 7 au 15 janvier 1993. La délégation était composée de trois prêtres, trois religieuses et trois laïcs.
POUR UN TRAITEMENT CORRECT DE LA QUESTION RELIGIEUSE Discours de Mgr Ding Guangxun au Congrès national du peuple
Il est rare que le comité permanent du Congrès national du peuple discute des affaires religieuses, surtout depuis la mort de Ban Chan, vice-président du comité. Les adeptes d’une religion sont pourtant nombreux en Chine, qui comptait dans les années 50, selon le premier ministre Zhou Enlai, plus de 100 millions de croyants, et beaucoup de non-croyants ayant une opinion positive de la religion. Les adeptes des religions représentent soixante à soixante-dix pour cent de la population mondiale. Sur le plan international, autant les amis que les ennemis de la Chine sont très attentifs à la manière dont nous traitons la religion. Les questions religieuses ne sont donc pas quantité négligeable et ne sauraient admettre de notre part ni subjectivisme ni arbitraire.
Les familles chrétiennes, priorité du diocèse en 1993
La formation religieuse et sociale des familles catholiques sera la première priorité pastorale du diocèse de Hongkong en 1993.
Protestants : Mgr Ding Guangxun dénonce le « vent de répression » qui souffle sur le pays
Dans un discours prononcé au cours d’une session du Congrès national du Peuple, en juillet 1992 (2), Mgr Ding Guangxun s’est élevé avec vigueur contre ce qu’il a appelé le « vent de répression » qui souffle dans le pays sur tous les lieux de culte non déclarés. Membre du Congrès national du Peuple, Mgr Ding préside à la fois le Conseil chrétien de Chine (dans lequel toutes les Eglises protestantes du pays ont dû se regrouper) et le Mouvement patriotique des trois autonomies, qui représente les protestants au Front uni. Après avoir noté les progrès accomplis par la politique religieuse du gouvernement au cours des années 1980, Mgr Ding déplore le changement qui a suivi : « Aujourd’hui les circonstances m’obligent à lancer ici un appel urgent pour que cesse immédiatement le vent de répression qui souffle dans tout le pays contre les lieux d’activité religieuse qu’on dit ‘non déclarés’ et qu’on met hors la loi sans égard aux circonstances ».
Huit des 120 dirigeants d’églises domestiques arrêtés en septembre restent détenus
112 des 120 dirigeants de communautés protestantes « domestiques », arrêtés en septembre 1992 alors qu’ils tenaient une réunion non déclarée dans le sud du Henan, viennent d’être relâchés (7). Tous ont payé l’équivalent de 127 dollars américains pour les frais de nourriture et d’entretien de leur détention. Plusieurs disent avoir subi en prison des sévices physiques et psychologiques: interrogatoires en séries, passages à tabac, privation de nourriture et de sommeil.
Deux prêtres catholiques « clandestins » relâchés après quelques semaines de détention
Arrêtés à la mi-novembre 1992 à Canton, le Père trappiste Joseph Dong Zhenlu, âgé d’environ 60 ans, et un prêtre séculier d’environ 40 ans, nommé Pei, tous deux du diocèse de Zhengding dans la province septentrionale du Hebei, ont été relâchés, l’un le 15 décembre 1992, l’autre une quinzaine de jours plus tard.