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La Cour suprême a rendu définitive la peine de mort prononcée à l’encontre du gourou de la secte Aum

18 mars 2010
Le 15 septembre dernier, la Cour suprême du Japon, en rejetant le dernier appel de Shoko Asahara, le gourou fondateur de la secte Aum Vérité suprême, a rendu définitive la condamnation à la peine de mort du principal responsable de l’attentat au gaz sarin commis en 1995, dans le métro de Tokyo. Selon les médias japonais, la Cour a refusé de prendre en considération les arguments de la défense, qui stipulait que Shoko Asahara était un déséquilibré mental, une récente expertise ayant conclu qu’il simulait la démence.


Les évêques catholiques du Japon prennent clairement position en faveur d’un respect mutuel entre les peuples, contre la collusion entre le shintô, l’Etat et un militarisme renaissant


La Commission des Affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Japon (CBCJ) a publié le 22 octobre dernier une brochure qui reprend et approfondit la question, déjà abordée par les évêques catholiques, des visites du Premier ministre au temple shintô de Yasukuni, consacré à la mémoire de tous les soldats japonais morts au combat, y compris de criminels de guerre de la seconde guerre mondiale (1).


Les évêques catholiques mettent en garde la société japonaise contre un retour aux erreurs passées du nationalisme d’Etat


La Commission des Affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Japon (CBCJ), présidée par Mgr Takami Mitsuaki, archevêque de Nagasaki, a fait paraître, le 26 novembre dernier, le deuxième et le troisième fascicules annoncés en octobre dernier sur les problèmes importants auxquels fait face l’Eglise catholique du Japon. Ces deux derniers fascicules s’intitulent : “Examen du projet de réforme de la Constitution proposé par le Parti libéral démocrate » et “Politique nationale et persécutions”.


L’EGLISE CATHOLIQUE AU JAPON A-T-ELLE UN AVENIR ? OUI, SI.


L’Eglise catholique au Japon a-t-elle un avenir ? Il s’agit sûrement d’une question à ne pas poser parce que le Seigneur nous a promis que l’Eglise vivrait quoiqu’il arrive, mais surtout parce que les gens ne veulent pas en entendre la réponse ou les réponses. Ce qui pourrait être spécialement vrai de ceux qui sont responsables de l’avenir de l’Eglise, tant au Japon que dans d’autres pays. Un regard sans concession sur la situation peut certes ne pas être encourageant, mais il y a peu de chance que nous puissions répondre efficacement à la question que nous posons si nous n’osons pas regarder pas les choses en face.


SEIMEIZAN 1987-1992 Cinq ans d’expérimentation interreligieuse


Cinq ans ont passé depuis que Seimeizan a été institué (1) comme lieu de prière et de rencontres interreligieuses sur les collines de Heboura, un magnifique petit village de Kikusui dans la préfecture de Kumamoto. Ces cinq années ont été remplies d’événements et même trop pleines surtout pour un lieu qui se veut d’abord un lieu de prière et d’échange spirituel.




Pour la première fois, un Premier ministre japonais a fêté la fin du ramadan


Selon une dépêche de (1), le 24 octobre dernier, en conviant les ambassadeurs de quarante-quatre pays islamiques à fêter la fin du ramadan à sa résidence officielle, Junichiro Koizumi est devenu le Premier ministre japonais à officiellement célébrer la fin du mois de jeûne prescrit par l’islam. L’annonce en avait été faite la veille par le ministère des Affaires étrangères, le porte-parole du ministère précisant que le geste du Premier ministre avait pour but “d’approfondir sa compréhension de la culture islamique et de promouvoir la compréhension mutuelle et le dialogue entre le Japon et le monde islamique”.


La procession du “Senor de los Milagros” est suivie dans les rues d’Oyama, côte à côte, par les catholiques tant japonais que péruviens


Cette année, la procession, d’origine péruvienne, du “Senor de los Milagros” (‘le Seigneur des miracles’) a été suivie par près de 350 personnes dans les rues d’Oyama, une localité située à une soixantaine de kilomètres au nord de Tokyo. Après l’Eucharistie du dimanche 23 octobre, les hommes ont chargé sur leurs épaules un brancard de 600 kg appelé “anda décoré et surmonté d’une peinture du Senor de los Milagros. Pendant deux heures la procession des fidèles a serpenté dans les rues autour de l’église paroissiale, accompagnée de cantiques et de la récitation du rosaire.


Après 39 années d’existence, un programme télévisé d’initiation à la foi catholique disparaît


Le 30 mars prochain sera le dernier jour où Kokoro no Tomoshibi (‘Lumière du cour’) apparaîtra sur les écrans de télévision japonais. Ce jour marquera la fin d’un programme télévisé hebdomadaire qui s’était donné pour objectif de présenter la foi catholique au public japonais. L’aventure avait commencé il y a trente-neuf ans et s’était inscrite dans le paysage audiovisuel nippon comme une tentative unique d’évangélisation catholique au sein des médias profanes de masse. Il y a huit ans, elle avait vu son audience considérablement amoindrie, après que le principal réseau de télévision qui le diffusait avait décidé de suspendre la diffusion de ce programme de 15 minutes. Depuis, Kokoro no Tomoshibi n’était plus accessible que via des télévisions locales et le satellite.


L’Eglise du Japon, connue pour être une Eglise de martyrs, se prépare à fêter 188 nouveaux “bienheureux”


Les 26 martyrs de Nagasaki, dont saint Paul Miki, sont connus des catholiques du monde entier. Ils étaient 26 laïcs, prêtres et religieux accompagnés de trois adolescents, à avoir été crucifiés sur une colline de Nagasaki, face à l’occident, en 1613. Ils furent canonisés en 1862. En 1867, 205 autres martyrs furent béatifiés (1) et de nouvelles béatifications sont incessamment attendues.