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L’INFLUENCE DES MIGRANTS SUR L’EGLISE JAPONAISE
18 mars 2010Souci pastoral
INCULTURATION DES VALEURS EVANGELIQUES DANS LES PAYS BOUDDHISTES
Pour commencer je voudrais préciser que, bien que ma connaissance du bouddhisme soit assez large, l’expérience que j’ai de ce qu’on appelle la culture bouddhiste se limite à celle du Japon. En outre, comme on le verra plus tard, je crains que le Japon ne soit pas, à strictement parler, un pays bouddhiste comme d’autres […]
SORTIR DE L’IMPASSE Evolutions du système éducatif japonais
Le passage à l’an 2000 ne signale pas une soudaine prise de conscience de l’impasse où s’est engagé le système scolaire japonais. Il ne signale pas non plus l’entrée dans une période où une éducation réformée donnerait le jour au Japonais du XXIe siècle. Cependant il a donné un regain d’actualité à la réflexion sur les dysfonctionnements de l’école et sur les réformes qui s’imposent. Cette réflexion a commencé il y a une vingtaine d’années déjà, lorsque les premières lézardes sont apparues sur les murs d’une institution qui, jusqu’alors, avait donné toute satisfaction.
LE LAICAT MISSIONNAIRE AU JAPON
L’Eglise du Japon s’est toujours préoccupée de la mission « ad exteros ». Le premier prêtre japonais à partir au Brésil fut le Père Chokachi Nakamura du diocèse de Nagasaki, en 1923. En 1995, 27 prêtres ou religieux travaillaient hors du Japon. En 1978, sous l’impulsion d’infirmières de retour d’une mission au Zaïre qui suggéraient la formation d’une société de laïcs missionnaires, le Père Michael Siegel, SVD, organisa un comité pour soutenir l’activité missionnaire des laïcs, qui plus tard s’intitula « Japan Lay Missionary Movement » (Mouvement laïc missionnaire du Japon).
INFLUENCE DU BOUDDHISME SUR LE COMPORTEMENT ETHIQUE DES JAPONAIS
L’éthique d’un peuple peut être étudiée dans sa généralité comme un des aspects de la vie dans le monde. Elle peut être aussi envisagée dans la spécificité concrète de tel ou tel comportement humain. Celui-ci sera nécessairement déterminé par une certaine conception de la vie et du monde qui se reflétera de façon tangible dans la vie quotidienne, à travers les décisions concrètes et les actes où le sujet est impliqué en tant que personne et être humain responsable.
REPONSE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU JAPON AUX « LINEAMENTA »
Le 23 juillet 1997
EDUCATION CHRETIENNE DANS LA SOCIETE JAPONAISE ET TRANSFORMATION DU « MOI » JAPONAIS
En 1994, le romancier japonais Kensaburô Ooé recevait le prix Nobel de littérature. Il avait intitulé son discours de réception: « Japon, l’ambigu et moi ». Il indiquait par là l’ambiguïté de notre attitude dualiste, à nous Japonais, comme si nous essayions d’imiter la modernisation de l’Occident tout en maintenant notre identité d’appartenance à l’Asie. En réalité, alors qu’il n’est pas encore compris par l’Occident, le Japon se trouve isolé par rapport aux autres nations asiatiques et doit donc mettre au clair son identité et pour lui même et pour le reste du monde. Ooé terminait son discours en soulignant qu’en tant que romancier, il aimerait voir comment le Japon, exprimant son identité de façon décente, pourrait contribuer à la guérison et à la réconciliation de toute l’humanité (Japan Times, 9 Décembre 1994, 3).
CES SECTES QUI INQUIETENT LE JAPON
Les Japonais disent volontiers être nés shintoïstes, s’être mariés chrétiens et vouloir être enterrés bouddhistes. Ce qui indique une approche pour le moins pragmatique de la religion. Depuis des lustres, le rituel de la naissance est shintoïste, celui des funérailles bouddhiste. Mais le mariage chrétien les attire et c’est quelque chose de relativement nouveau. Ils se disent aussi très attachés aux religions traditionnelles et aux rites de passage comme les fêtes du nouvel an, tout en avouant les trouver un peu poussiéreuses et sentant le renfermé. Ils qualifient même quelquefois le bouddhisme de religion des morts, utile pour être enterré mais sans plus de conséquence. Le déclin des anciennes religions a laissé un vide. Pour le remplir est apparue une myriade de religions nouvelles. Le mouvement a commencé avec la restauration Meiji de 1868, cette révolution qui a projeté le Japon dans le monde moderne. Du point de vue des Occidentaux qui conçoivent habituellement la religion comme un ensemble de doctrines touchant exclusivement le sens profond de la vie, tout cela est étrange. Pourtant, ces « nouvelles religions » leur apparaissent encore bien plus étranges. Elles sont estimées à prés de 3 000 pour une population de 125 millions de personnes. Elles vont du groupuscule à la puissance politique en passant par la sanglante secte Aum (suprême vérité). On ne peut oublier qu’un Japonais sur cinq se réclame de l’une ou l’autre de ces religions. L’attaque au gaz dans le métro de Tôkyô l’an dernier a choqué les Japonais. Jusque-là se posait la question de savoir d’où vient la propension du Japon à générer ces « nouvelles religions ». Le flot de nouvelles qui nous parviennent sur les horreurs engendrées par le culte de Shoko Asahara soulève bien d’autres questions de fond. Qu’est-ce qui a conduit le Japon à une telle poussée de folie, à ce sadisme du culte Aum, avec cette brutalité dans le traitement de ses propres fidèles, à cette volonté insensée de dominer le monde ? Etait-ce seulement une folie issue de l’imagination tarée de quelques inadaptés sociaux ? Ou bien l’annonce d’un malaise plus profond et plus général ? Enfin, avec ses 10 000 membres (avant l’attaque au gaz), qu’est-ce qu’Aum peut avoir de commun avec les nombreuses autres « nouvelles religions » ?
L’EGLISE ANGLICANE AU JAPON Perspectives d’évangélisation
Jusqu’au XVI( siècle l’histoire de l’Eglise anglicane se confond avec celle de l’Eglise catholique. Au moment de la Réforme elle est devenue l’Eglise nationale d’Angleterre. Le religieux devient politique. L’unité de l’Eglise et la scission deviennent une question d’unité ou de division politique : se soumettre à l’autorité politique ou déclarer son indépendance. Ainsi, l’Eglise d’Angleterre se retrouve-t-elle liée à l’Empire britannique du temps de la colonisation, et elle se propage particulièrement dans ses colonies. L’Eglise épiscopale américaine ou l’Eglise épiscopale africaine en sont des exemples. En Amérique, l’Eglise anglicane est devenue indépendante après la Révolution américaine et dans les autres colonies, après la deuxième guerre mondiale. C’est dans ce contexte que s’est formée la Communion anglicane.