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Caritas Japon a été sollicité pour venir en aide à l’Eglise catholique de Sibérie
18 mars 2010L’administrateur apostolique de Sibérie orientale s’est rendu récemment au Japon pour se documenter sur ce qui s’y fait en matière d’apostolat et solliciter la collaboration de Caritas Japon. « Nous avons besoin de l’aide de notre voisine, l’Eglise du Japon », a déclaré Mgr Jerzy Mazur, de la Congrégation du Verbe divin, administrateur apostolique de Sibérie orientale, qui réside habituellement à Irkoutsk, sur les rives du lac Baïkal. Mgr Mazur, un prêtre pallotin, le P. Alexandre Pitrzyk, responsable de Caritas Sibérie orientale, et Yuki Miyoshi, un des trois Japonais laïcs (1) qui travaillent pour Caritas Japon en Russie orientale, étaient ensemble au Japon du 8 au 17 décembre. Caritas Japon a prévu de transférer en août ses installations et les bureaux de son service social d’Irkoutsk à Caritas Sibérie orientale tout en continuant son aide en personnel et en matériel de toutes sortes. L’agrément avait déjà été signé en septembre dernier entre Mgr Mazu et les délégués de Caritas Japon présents à Irkoutsk à l’occasion de la consécration de la cathédrale dédiée au Cœur Immaculé de Marie.
Un évêque met en garde ses diocésains contre une critique abusive du mouvement du Néo-catéchuménat
Mgr Satoshi Fukahori, évêque de Takamatsu, a adressé une lettre pastorale à tous ses diocésains, le 9 janvier dernier, pour leur demander de cesser de critiquer, en particulier dans les médias, la manière dont est dirigé le grand séminaire diocésain, Redemptoris Mater, confié par lui au Néo-catéchuménat. « Les problèmes internes à l’Eglise catholique doivent être résolus en Eglise », déclare l’évêque qui termine sa lettre en disant qu’il n’est pas bon, en termes de foi, pour les laïcs, d’en appeler aux institutions de l’Etat pour régler des problèmes internes à l’Eglise.
L’Eglise catholique proteste contre le naufrage d’un chalutier-école, coulé accidentellement par un sous-marin américain, et demande aux Etats-Unis d’abandonner leur « mentalité de guerre »
Dans une lettre adressée au président George W. Bush, après qu’un sous-marin américain eut heurté et coulé accidentellement un chalutier-école japonais au large d’Hawaï, le Conseil Justice et paix’ de l’Eglise catholique au Japon dénonce la « mentalité de guerre» des Etats-Unis. Cette lettre signée par Kenzo Kimura, secrétaire général du Conseil, en date du 16 février, déplore « l’inutilité » d’une telle tragédie et déclare : « Nous refusons d’y voir simplement un accident de la mer comme les autres ». Maru, un chalutier-école japonais avec 35 hommes à bord, a coulé au large d’Honolulu le 9 février après avoir été heurté par le Greeneville, un sous-marin américain à propulsion nucléaire. Neuf hommes, dont quatre étudiants de l’école de pêche d’Uwajima, ont été portés disparus.
La Conférence des évêques catholiques du Japon a publié une lettre pastorale importante sous le titre : « Regard sur la vie »
Le 27 février, au cours d’une conférence de presse, les évêques catholiques du Japon ont présenté une importante lettre pastorale : « Regard sur la vie », qui se veut un message adressé non seulement aux catholiques mais à toute la nation à l’occasion du troisième millénaire. Ce texte est une mise en garde des évêques adressée au pays tout entier, le Japon, où, comme partout ailleurs, les atteintes à la vie humaine sont nombreuses. Ce texte de 129 pages est un long et courageux plaidoyer pour réaffirmer le caractère sacré de la vie.
Six ans après l’attentat meurtrier au gaz sarin dans le métro de Tôkyô, le spectre de la secte Aum plane toujours sur le Japon
Les blessures morales infligées au peuple japonais par la secte Aum Shinri Kyo sont loin d’être guéries malgré les six ans écoulés depuis l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tôkyô qui avait fait 12 morts (1). En effet, la secte Aum est toujours vivace et se porte bien, rapportent différentes dépêches d’agence de presse. En dépit des 50 000 dollars américains de récompense promis, la police recherche toujours trois des responsables supposés de l’attentat et le procès du gourou de la secte traîne en longueur. Le verdict n’est pas attendu avant plusieurs années. « Ca s’éternise, se lamente Shizue Takahashi, dont le mari, chef de station, est mort asphyxié par le gaz mortel, et je ne pense pas vivre assez longtemps pour en voir la fin ». Ce 19 mars 1995, 5 000 personnes furent intoxiquées dans le métro et 12 moururent après que des membres de la secte eurent percé les sacs plastique qui contenaient le gaz mortel. Il s’agissait pour eux de déclencher une réaction en chaînes d’événements capables de provoquer la fin apocalyptique dite de l' »Harmagedôn », prêchée et promise par leur gourou, Shoko Asahara.
Le pape demande aux évêques du Japon de montrer le visage asiatique de Jésus
Au cours de leur visite ad limina à Rome du 26 au 31 mars, les évêques japonais ont été exhortés par le pape à montrer le visage asiatique de Jésus. « Le défi est de montrer le visage asiatique de Jésus dans le respect d’une parfaite harmonie avec la tradition mystique, philosophique et théologique de l’Eglise », a dit le pape en s’adressant aux évêques japonais à la fin de leur séjour. Les liens étroits qui existent entre religion, culture et société, note le pape, sont une difficulté réelle pour les croyants des grandes religions d’Asie qui veulent s’ouvrir au mystère de l’Incarnation et considérer Jésus comme le seul et unique Sauveur. Il a souligné qu’au « Japon comme dans bien d’autres parties du monde », les résultats des efforts missionnaires sont maigres malgré les brèches historiques et la liberté religieuses actuelle.
Une prise de position de la Commission catholique Justice et paix’ au sujet du drapeau national et de l’hymne impérial ne fait pas l’unanimité
Dépendant de la Conférence des évêques catholiques du Japon, la Commission Justice et paix’ (CCJP), placée sous la présidence de l’évêque de Kyôtô, Mgr Otsuka, a envoyé le 20 février dernier une lettre circulaire à tous les établissements catholiques d’enseignement leur demandant de ne pas ou de ne plus utiliser le drapeau du Hi no maru (Soleil levant’), de ne pas chanter le Kimi ga yo, l’hymne impérial, et de ne pas se servir du calendrier impérial pour dater leurs lettres et documents.
Le livre sur le rôle joué par l’Eglise catholique dans les guerres d’agression de l’armée impériale japonaise a été traduit en coréen
Fruit des recherches de l’épiscopat japonais pour faire toute la lumière sur le rôle joué par l’Eglise du Japon dans les guerres d’agressions des armées impériales au cours du XXe (15), le livre intitulé « Ce que nous pouvons apprendre de l’histoire : l’implication de l’Eglise catholique dans l’effort de guerre » a été traduit en coréen. Il vient d’être publié à Séoul, le 13 mars, par la Maison des éditions catholiques.
Tôkyô est le premier diocèse japonais à se doter d’un institut de formation des diacres permanents
L’archidiocèse de Tôkyô a décidé d’instituer un diaconat permanent pourvu d’un programme de formation de 4 ans, faisant ouvre de pionnier en la matière au sein de l’Eglise du Japon. Les candidatures pour la formation d’un premier groupe sont reçues du 1er avril au 31 mai. Mgr Paul Mori Kazuhiro, évêque auxiliaire de Tôkyô, a rencontré récemment les journalistes de l’agence d’information Ucanews pour leur apporter quelques précisions. L’archidiocèse étant le premier diocèse à instituer un diaconat permanent, une année entière a été nécessaire pour mettre sur pied ce programme de formation. Une quarantaine de candidats laïcs, dont plusieurs couples mariés, étaient présents pour la première rencontre qu’avait organisée Mgr Mori, le 19 mars. Il a précisé : « Pour l’instant, nous recrutons des candidats âgés de 50 à 60 ans en vue d’un travail à plein temps. Un diaconat à temps partiel sur la base d’un service de deux ou trois jours par semaine est un autre problème que nous attaquerons en son temps ».
Des chrétiens condamnent les propos racistes du gouverneur de Tôkyô
La Commission Justice et paix de la Conférence des évêques catholiques japonais et quatre organisations chrétiennes ont demandé au gouverneur de Tôkyô de démissionner après sa déclaration très controversée sur les résidents étrangers du Japon. Le 9 avril, le gouverneur de Tôkyô, Ishihara Shintaro, s’adressant aux Forces d’auto-défense japonaises, a en effet déclaré que les « étrangers » et les « sangokujin » étant coupables de nombreux actes criminels, ils seraient capables du pire en cas de catastrophe naturelle. Les Forces d’auto-défense devraient alors intervenir pour épauler la police et maintenir l’ordre. On sait que la Constitution japonaise n’autorise l’existence que de forces d’auto-défense et non d’une armée.