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Un protestant emprisonné pour son appartenance à une Eglise interdite a été sévèrement battu par ses gardiens pour avoir fait montre de prosélytisme envers ses co-détenus

18 mars 2010
Selon China Aid, organisation de défense des droits de l’homme basée aux Etats-Unis, Chen Jingmao, un des responsables de l’Eglise du sud de la Chine, Eglise protestante fondée en 1951 et interdite par les autorités en 1999, a été sévèrement battu par ses gardiens. Agé de 72 ans, il est détenu à la prison des Trois Gorges de la ville de Chongqing. Le 6 février dernier, selon des sources internes à la prison tenues pour fiables par China Aid, il a été passé à tabac par ses gardiens qui lui reprochaient de faire preuve de prosélytisme envers une cinquantaine de ses co-détenus. Chen Jingmao aurait eu les deux jambes brisées.


A Tianjin, lors des liturgies pascales, catholiques “officiels” et “clandestins” se côtoient sans se mêler


Dans le diocèse catholique de Tianjin, les fêtes pascales ont connu une affluence importante. Les catholiques sont venus en nombre pour les différentes liturgies de la Semaine Sainte mais, cette année comme les années précédentes, les catholiques “officiels” ont rempli la cathédrale Saint Joseph (Laoxikai) tandis que les catholiques “clandestins” se sont réunis autour du sanctuaire marial, installé sur le terrain de l’évêché, à un jet de pierre de la cathédrale.


A Hongkong, de nombreux immigrés récemment venus de Chine continentale ont été baptisés à Pâques


Chaque semaine, ce sont environ un millier de chinois venus de la Chine continentale qui immigrent à Hongkong et ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre l’Eglise catholique.


Se marier entre catholiques reste une priorité pour la plupart des catholiques chinois


En Chine, un grand nombre de catholiques pensent qu’il est important de se marier avec quelqu’un de même religion. C’est ainsi que l’Eglise catholique a été amenée à organiser des agences matrimoniales appropriées.


INTERVIEW DE MGR JOSEPH ZEN ZE-KIUN, EVEQUE DE HONGKONG


Le gouvernement a déposé un projet de loi au Legco (Legislative Council) relatif a une réforme du système de fonctionnement des écoles sous contrat, les écoles animées par des organisations de la société civile, les Eglises chrétiennes notamment, et financées par le gouvernement. Ce projet de loi est actuellement étudié par la Commission des lois du Legco. Pouvez-vous nous dire de quoi il s’agit précisément ?


Tibet : libération d’une religieuse bouddhiste incarcérée depuis quatorze ans


Le 26 février dernier, Phuntsog Nyidron, religieuse bouddhiste tibétaine âgé de 37 ans, a été libérée de la prison de Drapchi, à proximité de Lhassa, au Tibet. Figurant parmi les prisonniers politiques les plus connus du Tibet, elle est aussi la prisonnière tibétaine qui a passé le plus grand nombre d’années derrière les barreaux. Emprisonnée en 1989, elle devait être libérée en mars 2005 avant de bénéficier d’une libération anticipée d’un an pour avoir donné des “signes de repentance selon les termes utilisés par les autorités chinoises pour annoncer sa libération.


UN ENTRETIEN AVEC Mgr ANTHONY LI DUAN, EVEQUE “OFFICIEL” DU DIOCESE DE XI’AN


Mondo e Missione : Excellence, commençons par la question de la primauté du pape. Qu’avez-vous à dire sur ce sujet ?


Hongkong : Mgr Joseph Zen, évêque du diocèse catholique de Hongkong, déclare qu’il pourrait se joindre à la manifestation pour la démocratie prévue le 1er juillet 2004


Dans une interview accordée au South China Morning Post du 15 mars dernier, Mgr Joseph Zen Ze-kiun, évêque du diocèse catholique de Hongkong, a déclaré qu’il pourrait prendre part à la manifestation que les milieux militant en faveur de plus de démocratie projettent d’organiser dans les rues de Hongkong le 1er juillet 2004. On se souvient que, lors de la manifestation monstre du 1er juillet 2003, Mgr Zen s’était contenté de présider une assemblée de prière dans le parc de la Reine Victoria d’où était parti l’imposant cortège de 500 000 manifestants (1). Le 1er janvier dernier, lors d’une nouvelle manifestation en faveur de la démocratisation des institutions politiques de la Région administrative spéciale (RAS) de Hongkong, Mgr Zen était à nouveau resté en retrait, se contentant de dire en chaire, à la cathédrale de Hongkong, que la manifestation marquait une étape significative pour la population locale et pour son combat en faveur de la démocratie (2).


L’évêque “clandestin” arrêté le 5 mars 2004 – arrestation suscitant une inhabituelle réaction du Vatican – a été libéré dix jours plus tard


Selon plusieurs sources catholiques chinoises, Mgr Wei Jingyi, évêque “clandestin” du diocèse de Qiqihar, dans la province du Heilongjiang, a été remis en liberté le 14 mars dernier dans l’après-midi. L’évêque avait été arrêté par la police chinoise dix jours plus tôt, le 5 mars, sur la route reliant l’aéroport de Harbin à la ville de Harbin, capitale du Heilongjiang. Le catholique conduisant la voiture ainsi que les deux visiteurs de Mgr Wei, deux Français, avaient eux aussi été interpellés mais avaient été relâchés le lendemain. L’arrestation de Mgr Wei avait provoqué une réaction – fait plutôt inhabituel – du Vatican, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège demandant des explications aux autorités chinoises. “S’il existe des chefs d’accusation contre l’évêque arrêté, alors ils doivent être rendus publics, comme c’est le cas dans tous les Etats de droit avait notamment déclaré Joaqin Navarro-Valls (1).


Trois chrétiens protestants sont jugés dans un procès à huis clos pour avoir “fourni des renseignements à des organisations hors de Chine”


Le 16 mars dernier, soit à peine quatre jours après que l’Assemblée nationale populaire eut voté un amendement inscrivant dans la Constitution de la République populaire de Chine “le respect et la protection des droits de l’homme” (1), un tribunal de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, a ouvert le procès, tenu à huis clos, de trois chrétiens protestants. Arrêtés en octobre et en novembre 2003 (2), Liu Fenggang, Xu Yonghai et Zhang Shengqi sont accusés d’avoir “fourni des renseignements à des organisations situées hors de Chine” et risquent pour cela une peine de prison de dix ans. Initialement, le chef d’inculpation portait sur “la divulgation de secrets d’Etat un crime passible de l’emprisonnement à vie.