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Shanghai : réduction de peine pour un prêtre jésuite condamné à 15 ans de prison en 1983

18 mars 2010
L’agence de presse officielle chinoise Xinhua a annoncé, le 16 février 1993, la décision d’un tribunal de Shanghai de gracier le P. Vincent Zhu Hongsheng, condamné à 15 ans de prison le 22 mars 1983. En réalité, l’ecclésiastique n’était plus en prison mais placé en liberté provisoire depuis 1988, officiellement pour « raisons de santé », en fait à cause de la pression internationale.


Des Juifs chinois voudraient émigrer en Israël


Un émissaire de l’Etat d’Israël est sur le point d’aller en Chine pour étudier les revendications d’une « tribu oubliée d’Israël » qui voudrait retourner en terre sainte après deux mille ans d’exil. Les membres d’une communauté juive chinoise, considérée longtemps comme disparue (5), ont exprimé leur intention de renouer avec le judaïsme, a déclaré l’Agence juive de Jérusalem le 12 février 1993.


Un groupe de jésuites soutient les propositions de réformes du gouverneur Patten


Le comité « Foi et justice » de la Société de Jésus, composé de huit jésuites de Hongkong, a publié une lettre ouverte au Conseil législatif du territoire pour exprimer son soutien au projet démocratique du gouverneur Chris Patten (6). La lettre ouverte a paru dans le quotidien The Hongkong Standard le 18 février 1993.


Mgr Ding Guangxun, chef de l’Eglise protestante officielle, exclu du Congrès national du peuple


Mgr Ding Guangxun, chef de l’Eglise protestante officielle de Chine, ne participera pas au huitième Congrès national du peuple qui se réunira le 15 mars et dont la liste des délégués vient d’être publiée. Son nom figure seulement dans celle des représentants convoqués à la huitième Conférence consultative politique du peuple chinois qui aura lieu à partir du 14 mars.


Libération de Mgr Yang Libo (Philippe), évêque « clandestin » de Lanzhou, province du Gansu


Mgr Yang Libo (Philippe) évêque « clandestin » de Lanzhou, dans la province septentrionale du Gansu, vient d’être libéré par les autorités chinoises après avoir purgé une peine de 3 ans de prison pour « activité religieuse illégale ».


Eglises domestiques : une centaine d’arrestations dans la province de Anhui


A la fin du mois de décembre 1992, l’assemblée d’une Eglise domestique a été interrompue par une descente de police à Guoyang, district de Lixin, dans la province de Anhui. Une centaine de personnes ont été arrêtées sur les lieux. La police locale a infligé à chacune des personnes appréhendées une amende équivalant à environ 720 FF. Les chrétiens ayant refusé de payer, elle a confisqué du bétail et des produits de ferme. Moyennant quoi, il semble que toutes les personnes interpellées aient été relâchées.


L’ETAT DES RELATIONS ENTRE LA CHINE ET LE VATICAN


En 1992 la Chine a fini de sortir du marasme économique provoqué par sa répression du mouvement prodémocratique en 1989. L’excursion dans le sud du pays du « timonier » Deng Xiaoping a été l’expression d’une volonté de relâcher tous les contrôles qui pouvaient encore empêcher la croissance économique. Cependant, ce relâchement ne s’est pas appliqué aux religions en général et à l’Eglise catholique en particulier. Tout au contraire, celle-ci subit un contrôle très strict dans une atmosphère d’ouverture économique.


Xiamen : les autorités communistes veulent coopérer avec les groupes religieux pour créer des entreprises capitalistes


Les autorités de la zone économique spéciale de Xiamen dans le sud de la Chine ont décidé de proposer leur coopération aux groupes religieux bouddhistes et chrétiens pour créer des entreprises capitalistes.


Tianjin : le conflit entre catholiques « officiels » et « clandestins » s’est envenimé


Des centaines de catholiques de Tianjin préfèrent parcourir de longues distances pour aller dans le village où réside Mgr Joseph Li Side plutôt que de fréquenter les églises de la ville où officie le clergé de l’Eglise dite « patriotique ». C’est ce que rapportent des sources catholiques de Tianjin.


Des religieux tibétains pro-indépendantistes lourdement condamnés


Le gouvernement chinois a condamné à des peines de prison dix Tibétains, des moines et des religieuses pour la plupart, qui avaient participé en 1992 à des manifestations pour l’indépendance. La peine la plus lourde, neuf ans de prison, a été infligée à un moine âgé de vingt ans, Losband Dorje, parce qu’il aurait incité vingt de ses confrères à réclamer publiquement l’indépendance du Tibet, au mois de mai 1992, à l’extérieur du temple Jokhang de Lhassa (9).