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Au lendemain du triple attentat-suicide commis à Bali le 1er octobre 2005, des responsables de sept religions ont formé un “Mouvement national contre le terrorisme”

18 mars 2010
Le 2 octobre dernier, à Djakarta, seize responsables religieux, issus de sept religions (bouddhiste, catholique, confucéenne, hindoue, musulmane, protestante et taoïste), ont publié un communiqué commun par lequel ils annoncent la création d’un “Mouvement national contre le terrorisme”. Leur initiative est intervenue au lendemain de l’action terroriste commise à Bali le 1er octobre. Ce jour-là, trois attaques-suicides ont frappé à quelques minutes d’intervalle les stations balnéaires de Jimbaran et de Kuta, au cour des zones touristiques de l’île de Bali. L’attentat, qui a fait 22 morts et 122 blessés, est survenu à quelques jours du troisième anniversaire de l’attentat du 13 octobre 2002, qui avait fait 202 morts, dont 88 touristes australiens. Dans le communiqué du 2 octobre, les responsables religieux ont condamné ce nouvel attentat et appelé les Indonésiens à ne pas assimiler cet acte avec la religion.


Java-Est : le responsable d’une école coranique suscite une controverse pour avoir traduit en indonésien une prière rituelle, dite en arabe


Le 7 mai dernier, dans la province de Java-Est, un bastion musulman, la police a procédé à l’interpellation du responsable d’un internat islamique (pondok) de la ville de Malang, lui reprochant de “porter atteinte à une religion établie un délit défini dans l’article 156 du Code pénal et passible de cinq années d’emprisonnement. Arrêté le 7 mai, Muhammad Yusman Roy a été mis en examen le lendemain et sa mise en détention par les autorités civiles tout comme l’acte qui l’a motivée ont suscité une polémique dans le pays.


Célèbes : les responsables religieux, chrétiens et musulmans, condamnent le double attentat qui a fait vingt morts et une soixantaine de blessés à Tentena le 28 mai 2005


Après le double attentat qui a fait vingt morts et une soixantaine de blessés le samedi 28 mai dernier à Tentena, les responsables religieux de la région ont très rapidement manifesté leur totale désapprobation face à un acte qualifié par Mgr Josephus Suwatan, évêque du diocèse catholique de Manado, de “cruel et terroriste”.


Rencontrer des séminaristes ou des religieuses, connaître leur cadre de vie et leur idéal peuvent aider les jeunes catholiques à découvrir qu’eux aussi sont peut-être appelés


En avril dernier, dans le cadre d’un “mois des vocations organisé par le diocèse de Bandung, situé dans la province de Java-Ouest, le grand séminaire Fermentum a reçu la visite de garçons et de filles de deux paroisses, celle du Christ Roi, à Karawang, et celle de la Sainte Croix, à Purwakarta. Ils étaient 115 à passer la nuit au grand séminaire, après une visite aux dominicaines du couvent Ste Marie et au séminaire Pratista, des Pères de la Sainte Croix, où ils ont eu un aperçu de ce qui fait le quotidien de la vie d’un séminariste et de celle d’une religieuse.


Florès : les protestants et les musulmans, minoritaires dans l’île, appellent de leurs voux un dialogue ocuménique et interreligieux régulier avec l’Eglise catholique


Habitants de Florès, une île à majorité catholique, des protestants et des musulmans ont demandé à l’Eglise locale de se conformer à l’appel du pape Benoît XVI qui, nouvellement élu, a assuré que le dialogue interreligieux et les relations amicales avec les non-catholiques continueraient. Il avait déclaré que l’Eglise “continuerait” à s’engager « dans un dialogue honnête et sincère” avec tous, dans la recherche commune du « bien de l’homme et de la société”.


Bali : la construction d’une nouvelle église pour la paroisse de Denpasar est bien accueillie par le voisinage hindou


Le 2 mai dernier, à Umar Sari, un peu à l’écart de la ville de Denpasar, chef-lieu de la province de Bali, a eu lieu la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle église de la paroisse Saint-Joseph, unique paroisse catholique de Denpasar. Pour les responsables de la paroisse comme pour ceux du diocèse, le fait que des responsables religieux hindous et des membres de la municipalité aient été présents lors de cette cérémonie indique que les catholiques sont bien acceptés localement et vivent en bonne intelligence avec leurs voisins dans une province où 93 % des 3,1 millions d’habitants sont hindous.


La Commission pour la liturgie de la Conférence épiscopale indonésienne a inauguré la nouvelle liturgie eucharistique dans une paroisse de Yogyakarta


Depuis de nombreuses années déjà, l’Eglise catholique d’Indonésie se préoccupe d’inculturation liturgique. Un pas en avant vient d’être franchi avec l’inauguration, à Java-Centre, d’une nouvelle liturgie eucharistique (1). Cette nouvelle liturgie, rédigée par la Conférence des évêques, devrait commencer à être appliquée dans les paroisses à partir du 29 mai et être opérationnelle partout dès le 27 novembre prochain, 1er dimanche de l’avent. Elle remplace la liturgie en vigueur “ad experimentum” (à l’épreuve de l’expérience) depuis 1979.


Aceh : deux ans après la mise en place du premier tribunal islamique chargé de l’application de la charia, une flagellation publique a été organisée


Le 4 mars 2003, dans le cadre de l’autonomie octroyée en janvier 2002 par Djakarta à la province d’Aceh, un tribunal islamique chargé de l’application de la charia avait été mis en place (1). Les premières mesures permettant l’application de la charia dans cette province remontaient à 1999, sous la présidence Habibie (2), et il s’agissait, pour le pouvoir central, d’accorder aux habitants de cette province, connus pour pratiquer un islam rigoureux, une mesure symbolique qui les persuade d’abandonner leurs revendications sécessionnistes tout en affirmant leur spécificité dans la République unitaire d’Indonésie. Aujourd’hui, l’état de rébellion larvée entretenue par le GAM (Mouvement pour Aceh libre) n’a pas disparu, la présence militaire indonésienne est toujours aussi forte dans la province, et, pour la première fois, l’effet de l’application de la charia s’est fait sentir de manière visible : le 24 juin dernier, quinze hommes coupables d’avoir violé la charia en jouant de l’argent ont été fouettés à coups de canne en rotin. Chacun d’entre eux a reçu entre six et dix coups de canne.


Le séisme qui a frappé le 28 mars des îles situées au large de Sumatra a fait au moins 300 morts sur Nias, île majoritairement chrétienne


Selon des sources catholiques, le séisme qui a frappé des îles situées au large de Sumatra dans la nuit du 28 au 29 mars dernier a fait au moins 300 morts à Nias. Contacté au téléphone par l’agence Ucanews (1), l’évêque coadjuteur de l’archidiocèse de Medan, à Sumatra, a précisé que le nombre des morts sera sans doute plus élevé, étant donné que de nombreuses personnes sont encore prisonnières des décombres. Mgr Anicetus Bongsu Sinaga était précédemment évêque de Sibolga, le diocèse dont le territoire comprend l’île de Nias. Evangélisée il y a près de deux siècles par des missionnaires allemands, Nias compte aujourd’hui 728 000 habitants, très majoritairement protestants ; les catholiques y sont au nombre de 139 000.


Moluques : à l’approche du 25 avril, les responsables religieux demandent aux autorités de préserver la paix et le calme dans la province


Le 12 mars dernier, trois responsables religieux des Moluques ont été reçus au palais du vice-président Jusuf Kalla, à Djakarta. Ils ont demandé au vice-président que le gouvernement prenne toutes les mesures préventives nécessaires afin que la date du 25 avril prochain ne soit pas l’occasion – comme l’an dernier – d’une explosion de violence aux Moluques. Entre le 25 avril et le 1er mai 2004, une flambée de violence, attribuée à des “provocateurs avait fait trente morts et deux cents blessés (1). Cette année, le Rév. I.J.W. Hendriks, responsable du Synode de l’Eglise protestante des Moluques, Mgr Petrus Canisius Mandagi, évêque catholique du diocèse d’Amboine, et Idrus Toekan, président de la section moluquoise du Conseil des oulémas d’Indonésie, ont tenu à informer personnellement Jusuf Kalla de la situation prévalant aujourd’hui à Amboine et dans le reste de la province.