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Elections: les protestants soutiennent l'”ordre nouveau” de M. Suharto

18 mars 2010
Les protestants de la Communion des Eglises d’Indonésie prient pour que ceux qui seront élus le 9 juin 1992 à la Chambre des représentants soient de fervents partisans des idées de l'”Ordre nouveau” établi dans le pays depuis la venue au pouvoir du président Suharto en 1965.


Dili: nouvelle déclaration de la Conférence épiscopale


Après la première déclaration des évêques indonésiens, le 14 novembre 1991, concernant le massacre de Dili (9), les deux signataires, NN. SS. Darmaatmaja et Situmorang, respectivement archevêque de Semarang et évêque de Padang, ont pu se rendre en tant que délégués de la Conférence épiscopale, à Timor Oriental, où ils ont rencontré, outre Mgr Belo et le gouverneur Carrascalao, quelques témoins oculaires. Des contacts qu’ils eurent sur place, du 25 au 27 novembre, ils ont tiré la conclusion que les informations obtenues jusque-là de sources officielles étaient incomplètes à plusieurs égards. C’est pourquoi dès leur retour à Jakarta, ils ont jugé indispensable de compléter, par un nouveau communiqué (10), daté du 28 novembre, celui qu’ils avaient rédigé au reçu des premières nouvelles relatives à l’événement sanglant en question.


Quinze millions de musulmans convertis au christianisme? Une allégation insensée!


Le professeur Horem Nasution, de l’Ecole publique des études islamiques, à l’issue d’un colloque qui avait rassemblé à Jakarta la jeunesse musulmane de la capitale, a déploré, le 13 octobre 1991, devant des journalistes, l’attitude irresponsable des rédacteurs de l’hebdomadaire islamique “Panji Masyarakat”, ou “Bannière du Peuple”, qui avait repris sans la contrôler une information à sensation publiée à l’étranger, et selon laquelle 15 millions de musulmans indonésiens s’étaient convertis au christianisme depuis 1984. De tels chiffres dépassent l’entendement, a-t-il dit, et il suffit de réfléchir un instant sur les données du recensement de 1990 pour se rendre compte de l’énormité d’une pareille allégation. En effet, expose-t-il, les statistiques les plus récentes indiquent que 85% des 180 millions d’Indonésiens sont musulmans, les 15% restants étant répartis entre protestants, catholiques, hindous et boudhistes. Or, il est possible que “chaque religion ait vu augmenter le nombre de ses fidèles”. Il est improbable que le nombre de chrétiens se soit accru en six ans de 8,5%: “Je ne crois pas, poursuit-il, qu’il y ait autant de musulmans indonésiens qui se soient orientés vers le christianisme”. En fait, le chiffre de 15 millions correspond au nombre actuel des chrétiens; un peu plus du tiers est catholique (11).


Améliorer les hôpitaux musulmans


Les hôpitaux chrétiens ont beaucoup plus de patients que les hôpitaux musulmans, remarque le directeur de l’un de ceux-ci, le Dr Subki Abdulkadir, qui voudrait bien remédier à cette situation, dont il estime qu’elle est déshonorante pour les services de santé musulmans. Les raisons de cet engouement lui paraissent mystérieuses.


Déclaration de la Conférence épiscopale d’Indonésie au sujet des événements de Timor Oriental (1)


1. Parmi les efforts pour trouver une solution au problème de Timor Oriental, il nous semble important d’accorder une grande attention à ce qui est ressenti et vécu par le peuple de Timor Oriental, et d’en tenir compte. C’est ce qui nous a poussés à déclarer à la presse, le 14 novembre, que “la Conférence épiscopale allait suivre et étudier l’évolution de la situation à Timor Oriental”. Dans ce but, le P. Alfons Suhardi, ofm, reponsable du Service de documentation et d’information de la Conférence épiscopale, est allé à Dili du 22 au 26 novembre. De même, Mgr J. Darmaatmaja, s.j., président de la Conférence épiscopale et Mgr M.D. Situmorang, ofm Cap, secrétaire général, y sont allés le 25 et revenus le 27 novembre.


Les évêques offrent leur aide au gouvernement pour ramener la paix à Timor Oriental


Après leur voyage éclair à Timor Oriental (7), les représentants de la Conférence épiscopale indonésienne, NN.SS. Darmaatmadja et Situmorang, accompagnés de Mgr Leo Soekoto, archevêque de Jakarta, ont eu une entrevue avec le président Suharto.


Le rapport de la commission d’enquête sur les “incidents de Dili” a été rendu public


La commission d’enquête créée à la suite de la fusillade de Dili, à Timor Oriental (3) a remis son rapport au président Suharto à la fin de décembre 1991. Le rapport est en contradiction avec les déclarations des autorités militaires sur le nombre des tués, des blessés et des manifestants arrêtés, de même que sur les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les événements. La commission conclut que l’atmosphère tendue lors de la manifestation avait provoqué la panique chez certains militaires “dont la réaction spontanée fut de se défendre, sans avoir reçu d’ordre, par un tir exagéré”.


Un appel à mieux garantir la liberté de religion


La liberté religieuse est insuffisamment garantie en Indonésie: telle est la conclusion à laquelle sont arrivés des intellectuels chrétiens et musulmans lors d’un forum qui les a réunis, le 19 décembre 1991, à l’initiative de la Fondation pour l’aide légale, et de l’Institut pour l’étude des religions et des philosophies.


Le ministre des Affaires religieuses: nous ne favorisons pas l’islam


M. Munawir Sjadzali, ministre des Affaires religieuses, s’est élevé contre certains médias étrangers qui accusent l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, d’introduire des lois en faveur de l’islam: “Aux yeux du gouvernement, a-t-il déclaré, tous les citoyens indonésiens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs”. Les bonnes relations qui existent entre les autorités du pays et les chefs religieux, explique le ministre, ne signifient pas que soit privilégiée l’une ou l’autre des cinq religions reconnues – bouddhisme, catholicisme, hindouisme, islam et protestantisme. Celles-ci se développent bien, et “le gouvernement les inclut toutes dans sa stratégie de progrès national”.


APPROCHES DU MONDE RELIGIEUX KHMER


Comment parler de Dieu, du Dieu des chrétiens, à des Khmers sans risque d’être incompris, ou même pour être entendu ? Quel vocabulaire utiliser pour dire Dieu et l’Evangile dans une civilisation marquée au plus profond par l’animisme, le brahmanisme et le bouddhisme ? Telles sont les questions qui se posent aux missionnaires chrétiens et aux chrétiens du Cambodge. Membre de la Société des Missions Etrangères de Paris (MEP), …