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Le pape demande aux évêques du Japon de montrer le visage asiatique de Jésus

18 mars 2010
Au cours de leur visite ad limina à Rome du 26 au 31 mars, les évêques japonais ont été exhortés par le pape à montrer le visage asiatique de Jésus. “Le défi est de montrer le visage asiatique de Jésus dans le respect d’une parfaite harmonie avec la tradition mystique, philosophique et théologique de l’Eglise”, a dit le pape en s’adressant aux évêques japonais à la fin de leur séjour. Les liens étroits qui existent entre religion, culture et société, note le pape, sont une difficulté réelle pour les croyants des grandes religions d’Asie qui veulent s’ouvrir au mystère de l’Incarnation et considérer Jésus comme le seul et unique Sauveur. Il a souligné qu’au “Japon comme dans bien d’autres parties du monde”, les résultats des efforts missionnaires sont maigres malgré les brèches historiques et la liberté religieuses actuelle.


Une prise de position de la Commission catholique ‘Justice et paix’ au sujet du drapeau national et de l’hymne impérial ne fait pas l’unanimité


Dépendant de la Conférence des évêques catholiques du Japon, la Commission ‘Justice et paix’ (CCJP), placée sous la présidence de l’évêque de Kyôtô, Mgr Otsuka, a envoyé le 20 février dernier une lettre circulaire à tous les établissements catholiques d’enseignement leur demandant de ne pas ou de ne plus utiliser le drapeau du Hi no maru (‘Soleil levant’), de ne pas chanter le Kimi ga yo, l’hymne impérial, et de ne pas se servir du calendrier impérial pour dater leurs lettres et documents.


Le livre sur le rôle joué par l’Eglise catholique dans les guerres d’agression de l’armée impériale japonaise a été traduit en coréen


Fruit des recherches de l’épiscopat japonais pour faire toute la lumière sur le rôle joué par l’Eglise du Japon dans les guerres d’agressions des armées impériales au cours du XXe (15), le livre intitulé “Ce que nous pouvons apprendre de l’histoire : l’implication de l’Eglise catholique dans l’effort de guerre » a été traduit en coréen. Il vient d’être publié à Séoul, le 13 mars, par la Maison des éditions catholiques.


Tôkyô est le premier diocèse japonais à se doter d’un institut de formation des diacres permanents


L’archidiocèse de Tôkyô a décidé d’instituer un diaconat permanent pourvu d’un programme de formation de 4 ans, faisant ouvre de pionnier en la matière au sein de l’Eglise du Japon. Les candidatures pour la formation d’un premier groupe sont reçues du 1er avril au 31 mai. Mgr Paul Mori Kazuhiro, évêque auxiliaire de Tôkyô, a rencontré récemment les journalistes de l’agence d’information Ucanews pour leur apporter quelques précisions. L’archidiocèse étant le premier diocèse à instituer un diaconat permanent, une année entière a été nécessaire pour mettre sur pied ce programme de formation. Une quarantaine de candidats laïcs, dont plusieurs couples mariés, étaient présents pour la première rencontre qu’avait organisée Mgr Mori, le 19 mars. Il a précisé : “Pour l’instant, nous recrutons des candidats âgés de 50 à 60 ans en vue d’un travail à plein temps. Un diaconat à temps partiel sur la base d’un service de deux ou trois jours par semaine est un autre problème que nous attaquerons en son temps ».


Des chrétiens condamnent les propos racistes du gouverneur de Tôkyô


La Commission Justice et paix de la Conférence des évêques catholiques japonais et quatre organisations chrétiennes ont demandé au gouverneur de Tôkyô de démissionner après sa déclaration très controversée sur les résidents étrangers du Japon. Le 9 avril, le gouverneur de Tôkyô, Ishihara Shintaro, s’adressant aux Forces d’auto-défense japonaises, a en effet déclaré que les “étrangers » et les “sangokujin » étant coupables de nombreux actes criminels, ils seraient capables du pire en cas de catastrophe naturelle. Les Forces d’auto-défense devraient alors intervenir pour épauler la police et maintenir l’ordre. On sait que la Constitution japonaise n’autorise l’existence que de forces d’auto-défense et non d’une armée.


Les congrégations religieuses souhaitent une administration conjointe des écoles catholiques afin de mieux répondre aux nécessités présentes


Les congrégations religieuses qui travaillent au Japon souhaitent administrer conjointement les écoles catholiques dont elles sont responsables pour mieux répondre aux nécessités de la société moderne. Un certain nombre de participants au congrès qui réunissait les responsables et les supérieurs religieux des écoles catholiques ont proposé de considérer dorénavant les écoles catholiques comme autant d’éléments constitutifs d’une seule entité plutôt que de laisser chaque congrégation continuer à gérer ses propres écoles. Ils étaient environ 160 directeurs, directrices et supérieurs religieux à participer à ce congrès organisé par la Commission épiscopale de l’enseignement catholique. Les discussions de ce treizième congrès qui s’est tenu à Tôkyô du 26 au 28 mai, ont porté principalement sur la nécessaire réorganisation des écoles catholiques au Japon (20).


Les responsables des Eglises catholique et protestantes se rencontrent pour prier ensemble


Les évêques anglicans et catholiques japonais accompagnés de 300 fidèles se sont rencontrés à Tôkyô pour prier ensemble à l’occasion de la publication d’une nouvelle traduction ocuménique du “Notre Père ». Cette rencontre, organisée dans l’église St Ignace, le 8 juin, coïncidait avec les assemblées annuelles des évêques des deux confessions. Mgr Keiichi Sato, évêque de Niigata, responsable de l’ocuménisme, a donné l’homélie. L’ocuménisme, a-t-il dit, ne concerne pas seulement les responsables des Eglises. Il exige également de chaque chrétien qu’il change son cour. Après les lectures du livre des Actes des Apôtres et de l’Evangile de Saint-Jean, ils ont récité ensemble le Symbole des apôtres. “La prière du Seigneur » a suivi dans sa nouvelle traduction en japonais moderne. En 1998, six experts, trois anglicans et trois catholiques, avaient commencé ce travail de traduction. Les évêques catholiques ont approuvé la nouvelle version au cours de leur assemblée de février et l’approbation des évêques anglicans est intervenue peu après.


Ouverture par l’archidiocèse de Tôkyô d’un second centre d’aide aux étrangers


L’archidiocèse de Tôkyô vient d’inaugurer un nouveau centre international, renforçant ainsi son engagement au service des étrangers, en particulier des travailleurs manuels venus compenser la pénurie chronique de main-d’ouvre japonaise. L’inauguration de ce second centre correspond au dixième anniversaire de la fondation du premier. “Comme chrétiens nous avons le devoir d’ouvrir un espace aux étrangers en difficulté pour qu’ils puissent venir exposer sereinement leurs problèmes», a expliqué Mgr Kazuhiro Mori, ancien évêque auxiliaire de Tôkyô, le 25 juin, au cours de la messe inaugurale célébrée dans l’église de Meguro. Ce nouveau centre est plus particulièrement destiné aux étrangers confrontés à une culture différente, afin de les aider à persévérer dans leur foi, en mettant sur pied une pastorale spécifique répondant à leurs besoins, en assistant les parents dans l’éducation de la foi de leurs enfants, en visitant ceux qui sont en prison, etc. (17).


La célébration du 450ème anniversaire de l’arrivée de Saint François Xavier devient un événement interreligieux


Se souvenant avec reconnaissance de tout ce qu’ils doivent à François Xavier, un certain nombre d’habitants de Kagoshima se sont rencontrés pour fonder, en 1992, une Association du mémorial de Xavier. Conscients du rôle important que leur préfecture avait joué dans l’introduction du christianisme au Japon, les gens de Kagoshima ont pris sur eux de superviser la préparation de ce 450ème anniversaire. Avec la participation non seulement des catholiques mais aussi des protestants, des bouddhistes et de personnes d’autres confessions, cette célébration fut ainsi teintée des couleurs de l’ocuménisme. Une vraie collaboration interconfessionnelle et interreligieuse a régné tout au long de ces années de préparation.


Les évêques japonais demandent à leur gouvernement de stopper l’aide du Japon à l’Indonésie


L’Eglise catholique du Japon condamne le gouvernement indonésien et ses militaires pour les exactions commises au Timor Oriental et demande au gouvernement japonais de supprimer l’aide financière qui a permis à l’Indonésie d’appliquer sa politique de terre brûlée.