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Pour répondre aux mutations de la famille coréenne, l’Eglise veut promouvoir une “culture du respect de la vie”

18 mars 2010
En Corée du Sud, la plupart des familles sont tiraillées entre deux influences: le système familial traditionnel et le mode de vie moderne qui instaure des relations d’un type nouveau, une nouvelle distribution des rôles.


Les chrétiens de Corée prient pour la réconciliation et la réunification du pays


La Corée du Nord a annoncé le 13 juin 1994 son retrait de l’agence internationale de l’énergie atomique. Les Etats-Unis, la Corée du Sud et leurs alliés craignent qu’elle soit en train de se doter de la bombe atomique. Les Etats-Unis ont élaboré une résolution du conseil de sécurité qui imposerait à la Corée du Nord des sanctions économiques.


Le diocèse de Suwon ouvre des ateliers réservés aux handicapés physiques


Une entreprise conçue pour donner du travail à des handicapés physiques a démarré au mois de mai 1994 à Suwon. Le premier atelier, qui fabrique des sacs-poubelle en vinyle pour les ménages, les restaurants et les hôpitaux, emploie cinq ouvriers. Un autre atelier disposera de deux presses d’imprimerie, un autre assemblera des pièces pour l’industrie automobile, mais il reste à recevoir des commandes. Les ateliers sont dirigés par Soeur Cho Un-ja. Les effectifs pourraient atteindre jusqu’à quarante personnes. Les demandes d’embauche sont déjà très nombreuses.


L’assassinat d’un théologien protestant, critique des sectes, attire l’attention du public sur la prolifération des pseudo-religions dans le pays


La mort du théologien protestant Tahk Myeong-hwan, poignardé près de son appartement le 18 février 1994 (6), a attiré l’attention du public coréen sur le phénomène des sectes d’origine religieuse en Corée du Sud. Le Rév. Tahk Myeong-hwan était en effet spécialisé dans l’étude de ces groupes, particulièrement attentif à dénoncer les fraudes et les manipulations qui y prolifèrent. On estime dans les milieux chrétiens que son assassinat a été l’oeuvre d’un membre fanatique de l’une de ces sectes, qui aurait agi par vengeance.


Les évêques ont décidé que prêtres et religieux paieront l’impôt sur le revenu


Tous les évêques, prêtres et religieux paieront l’impôt sur le revenu à partir de cette année, a décidé la conférence épiscopale réunie pour sa session de printemps du 7 au 10 mars 1994.


Le chef de la secte bouddhiste Chogye démissionne


Le révérend Suh qui dirigeait depuis huit ans la secte bouddhiste Chogye, la plus importante de Corée du Sud, a donné sa démission le 13 avril 1994 au terme de plusieurs semaines d’agitation violente.


Des évêques encouragent la campagne “Achetons nos propres produits” lancée par les paysans catholiques


Le 10 avril 1994, une manifestation contre la ratification des accords du GATT par l’assemblée nationale a rassemblé environ vingt mille personnes à Séoul. Les membres de l’association des paysans catholiques coréens y participèrent en grand nombre. Au moins deux mille étudiants des universités manquèrent leurs cours pour venir marquer leur solidarité avec les agriculteurs.


Le cardinal Kim lance un appel solennel pour que les droits des 170 000 travailleurs étrangers soient respectés


Le 24 avril 1994, à l’occasion d’une messe célébrée à la cathédrale de Séoul pour les travailleurs étrangers catholiques, le cardinal Etienne Kim Sou Hwan, archevêque de Séoul, a lancé un appel solennel au gouvernement coréen afin qu’il garantisse les droits des 170 000 Philippins, Népalais, Sri Lankais et autres immigrés qui travaillent en Corée du Sud.


Les nouveaux critères légaux de la mort cérébrale suscitent des inquiétudes


Le ministère de la santé et des affaires sociales a annoncé le 28 mars 1994 une modification de la définition légale du décès, afin de la rendre conforme aux critères approuvés l’an dernier par l’Association médicale coréenne. Selon ces critères, qui ont admis la mort cérébrale jusqu’alors non reconnue en Corée du sud, une équipe médicale comprenant obligatoirement un neurochirurgien et un anesthésiste vérifie l’activité cérébrale, le rythme cardiaque, la respiration et les autres signes de vie du patient. S’il n’y a plus d’activité cérébrale et s’il est prévisible qu’à moins d’une assistance mécanique le coeur va s’arrêter dans les dix jours, l’équipe médicale refait un examen douze heures plus tard. Si la condition du patient n’a pas varié, il peut être déclaré cérébralement mort.


Les députés de l’assemblée nationale ont été informés de l’opposition de l’Eglise à l’avortement légal


La commission des lois de l’assemblée nationale prépare une révision du code pénal. L’avortement serait décriminalisé si la santé de la mère est sérieusement menacée, si le foetus présente des malformations graves, si la grossesse est la conséquence d’un viol ou d’un inceste.