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Hongkong : récemment élu, le Père abbé de l’abbaye trappiste de Lantau souhaite témoigner de la vie de prière de sa communauté
18 mars 2010Le 7 novembre dernier, Dom Anastasius Li a été élu par les membres de la communauté de l’abbaye trappiste de Lantau, à Hongkong, nouvel abbé de l’Abbaye Notre Dame de Joie. A l’âge de 43 ans, il est ainsi devenu le second Père abbé de cette communauté depuis que le monastère trappiste de Lantau a été élevé, en 1999, au rang d’abbaye. « L’Abbaye Notre Dame de Joie continuera d’être une présence témoignant de la vie de prière auprès du diocèse et de la société de Hongkong. Elle continuera à faire vivre la spiritualité bénédictine sous sa forme monastique, illustrant ainsi la gloire et la miséricorde de Dieu a déclaré Dom Anastasius Li à l’agence Ucanews le 24 novembre. L’accueil aussi bien de touristes que de personnes désireuses de se recueillir dans le calme d’une abbaye trappiste restera une des missions de l’abbaye, a ajouté le jeune Père abbé.
Pour sa gestion des affaires religieuses, le gouvernement envisage de passer du règlement administratif à un cadre juridique fixé par la loi
« Les religions et le droit ». Tel est le thème d’un colloque organisé récemment à Pékin par l’Académie chinoise des Sciences sociales. A l’occasion de cet événement ont filtré quelques éléments de la réforme envisagée depuis quelques temps par le gouvernement concernant sa gestion des affaires religieuses (1). Le 19 octobre dernier, Zhang Xunmou, responsable du département pour les affaires politiques et juridiques du Bureau des Affaires religieuses, a déclaré que « le vieux schéma consistant à traiter des affaires religieuses en Chine par des décrets administratifs serait remplacé par des règles claires limitant les pouvoirs du gouvernement ».
A Shanghai, les écoles secondaires mettent la Bible au programme
Selon l’édition datée du 19 octobre dernier du Quotidien de Shanghai, le Bureau pour les recherches académiques de la Commission pour l’éducation de la municipalité de Shanghai s’apprête à placer la Bible et des livres de kung-fu dans la liste des ouvrages dont la lecture est conseillée aux élèves des écoles secondaires de la ville. Plus exactement, l’Ancien Testament et les ouvrages de Jin Yong, célèbre auteur de romans d’arts martiaux chinois (1), sont distingués, les jeunes shanghaïens étant incités, durant leur temps libre, à lire ces ouvrages en lieu et place de classiques de la littérature chinoise tels que Le Rêve dans le pavillon rouge ou bien certaines ouvres du patrimoine littéraire occidental. Selon le journal, « les officiels ont souligné que la liste était publiée à titre de recommandation et que les élèves n’étaient pas dans l’obligation de lire ces ouvrages ».
Shandong : selon des catholiques, Mgr Gao Kexian, dont la mort en prison a été annoncée en septembre 2004, serait toujours vivant
Dans la province du Shandong et ailleurs en Chine, des catholiques doutent que Mgr Gao Kexian, évêque « clandestin » du diocèse de Yantai (province du Shandong), soit mort, comme cela a été annoncé le 11 septembre dernier par la salle de presse du Saint-Siège, à Rome (1). Le Vatican disait alors « avoir appris que, vers la fin du mois d’août (2004), était décédé en prison Mgr Jean Gao Kexian, [.] à l’âgé de 76 ans. Le corps du prélat a été remis à sa famille par la police ». Or, depuis cette annonce, personne ne peut confirmer avoir vu l’évêque, mort ou vivant, et personne ne peut indiquer où l’évêque serait aujourd’hui encore détenu.
Henan : accès de violence entre populations chinoises Han et musulmans Hui
Le 27 octobre dernier et dans les jours qui ont suivi, dans la province du Henan, un incident au premier abord mineur a dégénéré en une émeute grave mettant aux prises populations chinoises Han et musulmans Hui. L’état d’urgence a été rapidement décrété par les autorités dans le district de Zhongmou, où s’est produit l’incident, et les journalistes chinois comme étrangers interdits d’approcher la région. Le 1er novembre, Pékin a officiellement confirmé l’incident, déclarant qu’il avait fait sept morts et quarante-deux blessés et que dix-huit personnes avaient été arrêtées.
Hongkong : l’Eglise catholique se déclare prête à mettre ses infrastructures à la disposition des organisateurs d’un éventuel référendum sur la démocratisation des institutions politiques
Dans l’édition datée du 8 novembre dernier du South China Morning Post, Mgr Joseph Zen Ze-kiun, évêque du diocèse catholique de Hongkong, a déclaré que l’Eglise catholique était prête à mettre à la disposition des démocrates ses infrastructures dans le territoire au cas où un référendum d’initiative populaire serait organisé à propos de la démocratisation des institutions politiques. Selon Mgr Joseph Zen, ce sont ainsi plus de 300 structures – des établissements scolaires et des institutions telles que hôpitaux et salles paroissiales – qui pourraient accueillir isoloirs et urnes de vote pour un référendum éventuel.
Xinjiang : selon une organisation ouïghoure basée à l’étranger, Pékin restreint le nombre des musulmans autorisés à se rendre en pèlerinage à La Mecque
Selon le Congrès mondial ouïghour, organisation politique basée en Allemagne, le gouvernement chinois restreint le nombre des musulmans originaires du Xinjiang à être autorisés à se rendre en pèlerinage à La Mecque. La police a ainsi cessé d’émettre des passeports et autres titres de voyage pour les Ouïghours désireux de se rendre en Arabie saoudite. Toujours selon cette organisation, les Ouïghours qui déposent une demande pour se rendre à l’étranger afin de visiter des parents ou des proches se voient opposer une fin de non-recevoir. A l’intention des musulmans ouïghours, les autorités locales organisent des projections d’une vidéo intitulée : « Plan de propagande au sujet de la politique de pèlerinage » et rappellent que les candidats au pèlerinage à La Mecque doivent obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités civiles locales ainsi qu’auprès de leurs responsables religieux.
Le 2 novembre, Jour des morts, des catholiques du Fujian honorent la mémoire d’un missionnaire jésuite du XVIIe siècle, surnommé de son vivant le « Confucius d’Occident »
La tombe du premier jésuite missionnaire du Fujian est pour les catholiques de cette province une étape importante lorsqu’ils viennent visiter les tombes de leurs morts à la Toussaint et le lendemain 2 novembre, Jour des morts (1). La tombe du prêtre jésuite Giulio Aleni (1582-1649) se trouve parmi les premières, à l’entrée principale de la partie catholique du cimetière de la Colline du Lotus, dans la banlieue de Fuzhou, capitale du Fujian. Nombreux sont les catholiques qui, le Jour des morts, viennent dépoussiérer leurs tombes et rendre visite au P. Aleni, explique sour Zheng Wenying, du diocèse de Fuzhou. Elle souligne que des étrangers viennent également sur cette tombe dont, parmi eux, des spécialistes non chrétiens qui conduisent des recherches sur ce prêtre italien.
Une cinquantaine de jeunes responsables « officiels » de l’Eglise catholique ont suivi une session d’éducation politique organisée par le gouvernement
Le Congrès national des représentants catholiques, qui s’est tenu à Pékin au début du mois de juillet dernier, avait mis l’accent sur l’importance de « l’éducation politique » du clergé et des responsables de l’Eglise (1). Une récente session de formation destinée aux « catholiques patriotiques jeunes et d’âge moyen en Chine » est venue concrétiser cette directive. Neuf évêques – pour la plupart ordonnés ces deux dernières années -, trente-cinq prêtres, deux religieuses et neuf laïcs ont suivi du 17 au 26 août dernier à Huairou, dans la banlieue de Pékin, le programme concocté pour eux par le Front uni et l’Administration d’Etat des Affaires religieuses. Tous étaient âgés de moins de 50 ans.
Des religieuses catholiques contribuent à changer le regard de la société sur les handicapés mentaux
Dans la province du Shaanxi, à Xi’an, les Franciscaines missionnaires de Marie (FMM), religieuses catholiques, ont ouvert une maison d’accueil de jour pour les enfants handicapés mentaux âgés de 6 à 12 ans. Installée dans les bâtiments de l’ancien petit séminaire du diocèse de Xi’an, la structure porte le nom de « Jardin d’enfants de l’amour universel » et est légalement enregistrée auprès des autorités civiles. Selon les religieuses, depuis l’ouverture du centre, en 2001, l’attitude des bien-portants envers les enfants handicapés a évolué et ces derniers sont mieux acceptés qu’auparavant par la société.