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Hongkong : l’association des médecins catholiques demande aux autorités de tutelle de préciser leurs intentions au sujet de “l’euthanasie passive” des malades en fin de vie

18 mars 2010
Le Conseil médical de Hongkong, organe officiel de tutelle des médecins du territoire, a annoncé qu’il allait proposer la révision en mars prochain des chapitres de son code d’éthique relatif aux soins aux mourants. Il souhaite introduire la possibilité pour les médecins de “différer ou d’arrêter » les traitements médicaux lourds visant à prolonger la vie des malades en phase terminale. L’Association des médecins catholiques de Hongkong a réagit à cette réforme éventuelle et rappelle la position de l’Eglise à ce propos, telle qu’elle est exprimée dans le paragraphe 2278 du Catéchisme de l’Eglise catholique (4) ; elle met en garde contre une éventuelle panique du public devant une réforme qui a été présentée depuis la mi-janvier par les médias locaux comme l’introduction de “l’euthanasie passive » à Hongkong.


Selon le cardinal Sodano, le Vatican maintient un “canal de communication non officiel” avec la Chine populaire


Le 11 février, à Rome, le cardinal Sodano, secrétaire d’Etat du Vatican, a déclaré que le Vatican maintenait un “canal de communication non officiel » avec la Chine populaire. Qualifié de “nouveau mécanisme permettant l’échange d’informations entre le Saint-Siège et la Chine », ce canal de communication permettra, selon le cardinal, “de rechercher des moyens d’éclaircir les positions respectives » des deux parties. Le secrétaire d’Etat a fait cette déclaration lors d’une réception à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège, organisée pour commémorer les accords du Latran de 1929 par lesquels l’Italie et le Vatican ont reconnu mutuellement leur souveraineté respective. Les autorités chinoises n’ont pas, pour l’heure, réagi ou commenté la déclaration du responsable de la diplomatie vaticane.


Fujian : arrestation de l’évêque “clandestin” du diocèse de Fuzhou


Mgr Jean Yang Shudao, évêque “clandestin” du diocèse de Fuzhou, dans la province du Fujian, a été arrêté aux environs de minuit le 10 février au milieu d’un important déploiement de forces de police (environ 150 hommes). L’information a été donnée par la Fondation du cardinal Kung, basée aux Etats-Unis. Le Bureau des Affaires religieuses du Fujian a déclaré ne pas être au courant de cette arrestation.


LETTRE D’UN JEUNE PRETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE “CLANDESTINE”


1°) Comme chacun sait, l’Eglise catholique en Chine, sur le continent, est divisée : il y a, d’une part, l’Eglise “souterraine” et, d’autre part, l’Eglise “officielle”. Ces divisions sont dues à des choix fondamentaux différents en ce qui concerne la route à suivre aujourd’hui et la direction à prendre pour demain. Sous l’autorité du gouvernement chinois, l’Eglise “officielle” a opté pour l’indépendance, pour avoir sa propre organisation et pour choisir elle-même et ordonner ses propres évêques ; elle a décidé de se séparer du Saint-Siège de Rome. Ces organes sont l’Association patriotique des catholiques chinois, la Conférence épiscopale chinoise et, organe suprême de décision, l’Assemblée des délégués catholiques, élus tous les cinq ans.


Les autorités chinoises multiplient les nominations d’évêques et poursuivent ainsi la restructuration de l’Eglise catholique “officielle”


Depuis le 6 janvier dernier, date à laquelle les évêques de cinq diocèses “officiels” ont été consacrés à Pékin sans consultation préalable avec le Saint-Siège (1), au moins quinze autres diocèses “officiels” à travers la Chine ont porté à leur tête de nouveaux évêques. Elus par le presbytérium, ces évêques, ordinaires ou auxiliaires, sont au nombre de seize et se répartissent entre les provinces du Hebei, de la Mongolie intérieure, du Shaanxi, du Shandong et du Zhejiang. Les diocèses “officiels” répondent ainsi à une instruction envoyée le 24 octobre dernier par la Conférence des évêques “officiels” et l’Association patriotique des catholiques chinois à tous les diocèses de l’Eglise “officielle”. Selon les termes de cette instruction, qui souligne que les évêques chinois sont âgés et que de nombreux sièges épiscopaux sont vacants (2), tous les diocèses sans titulaire ont été appelés à élire à la dignité épiscopale des prêtres à même d’assurer les fonctions d’évêques et de diriger un diocèse.


Hongkong : les voux de trois religieux de religions différentes au seuil de l’an 2000


Trois religieux de confessions différentes ont été interrogés par l’agence Ucanews à propos de l’an 2000. Tous se refusent à s’intéresser vraiment au changement de millénaire mais pour des raisons différentes : les deux premiers parce que l’un est bouddhiste et l’autre musulman et que l’année jubilaire est sans signification pour leurs croyances ; le troisième qui est catholique parce qu’il est trop vieux pour vivre longtemps dans le nouveau siècle. Pourtant chacun d’entre eux formule des voux pour les années à venir.


Dans une nouvelle lettre pastorale, la première publiée depuis 1995, les évêques catholiques “officiels” appellent à un renforcement de l’Association patriotique


Après une première lettre pastorale publiée en 1995 à l’occasion de la tenue à Pékin de la quatrième conférence mondiale des femmes (1), les évêques “officiels” de l’Eglise catholique en Chine ont publié leur seconde lettre pastorale le jour de Noël 1999, à l’occasion du Jubilé. Intitulée “Lettre pastorale du millénaire à tous les clercs et les fidèles », ce document met l’accent sur les devoirs civiques et spirituels de l’Eglise en Chine et sur la nécessaire adaptation de celle-ci à la société socialiste chinoise. Cette lettre explique le sens et le message du Jubilé, passe en revue l’histoire de l’Eglise en Chine et aborde la mission d’évangélisation de l’Eglise au XXIème siècle. Selon les évêques “officiels”, cette mission passe par un renforcement du rôle de la Conférence épiscopale et de l’Association patriotique.


Des catholiques de l’Eglise en Chine, tant “officiels” que “clandestins” , ressentent mal la consécration de cinq évêques “officiels” à Pékin le 6 janvier


Des catholiques de l’Eglise “clandestine” et de l’Eglise “officielle” disent leur inconfort, voire leur désaccord, face à la consécration de cinq évêques “officiels” organisée, à Pékin le 6 janvier dernier, sans consultation préalable avec le Vatican (2).


Hebei, Zhejiang : nouvelles arrestations au sein de l’Eglise catholique “clandestine”


Selon diverses sources de Chine et hors de Chine, la police a de nouveau arrêté des membres de l’Eglise catholique “clandestine” dans les provinces du Zhejiang et du Hebei. De plus, des églises ont été démolies et de fortes pressions exercées pour que des catholiques acceptent de rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois.


L’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Saint-Siège pourrait être imminent


Selon un article du South China Morning Post paru le 15 décembre à Hongkong, la Chine et le Vatican seraient parvenus, après plusieurs mois de négociations secrètes, à un accord en vue de l’établissement très prochain de relations diplomatiques. Des sources internes à l’Eglise, que ce soit sur le continent chinois, à Hongkong ou à Taiwan, auraient été prévenues de l’imminence de l’annonce, rapporte l’article. Afin de renforcer les structures de l’Eglise “officielle”, une réorganisation d’ampleur serait en cours au sein de l’épiscopat chinois “officiel”.