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La Conférence épiscopale renforce son comité de bioéthique pour s’investir davantage dans la promotion de la culture de la vie

18 mars 2010
Réunis à Séoul en assemblée plénière, du 25 au 28 février dernier, les évêques catholiques sud-coréens ont décidé de renforcer leur Comité de bioéthique afin de s’investir davantage dans la promotion de la culture de la vie. Auparavant sous la responsabilité du Comité pour la doctrine de la foi, le Comité de bioéthique est désormais indépendant.


Le diocèse de Suwon envoie ses premiers prêtres Fidei donum au Soudan


A la demande de leur évêque, Mgr Paul Choi Deog-ki, trois jeunes prêtres du diocèse de Suwon sont partis en mission Fidei donum (1) au Soudan, le 3 avril dernier. C’est la première fois dans l’histoire de ce diocèse de la banlieue sud de Séoul que des prêtres diocésains partent ainsi en mission, signe de la vitalité missionnaire de cette Eglise.


A l’issue des dernières élections législatives, la surreprésentation des chrétiens à l’Assemblée nationale demeure forte


A l’issue des élections législatives du 9 avril dernier, le Parlement sud-coréen (un système monocaméral avec une Assemblée nationale – Kukhoe – de 299 députés) compte 191 chrétiens (110 protestants et 81 catholiques), soit près de 64 % des députés, chiffre qui traduit une permanence de la surreprésentation des chrétiens en politique dans un pays où, selon des statistiques gouvernementales de 2005, les protestants forment 18,3 % des 47 millions de Sud-Coréens et les catholiques 10,9 %.


Afin de répondre aux besoins spirituels du monde professionnel en milieu urbain, l’archidiocèse de Séoul a mis en place un important réseau de « postes missionnaires »


Dans le Manuel de pastorale de l’Eglise catholique en Corée, un « poste missionnaire » est défini comme un lieu, inscrit sur le territoire d’une paroisse, où un prêtre se rend régulièrement pour y assurer un service pastoral. Selon l’acception commune, les postes missionnaires sont associés au monde rural, là où les communautés sont éparpillées sur un vaste territoire et où il n’est pas partout possible d’ériger des paroisses ou tout simplement de construire des chapelles. Dans l’immense métropole que constitue la ville de Séoul, le cardinal Nicholas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, a estimé que de tels « postes missionnaires » étaient adaptés à la pastorale en milieu urbain et son diocèse compte désormais 183 postes missionnaires, situés dans des commissariats de police, des hôpitaux ou bien encore des bureaux.


Des religieuses contemplatives sortent de leur couvent pour manifester et défendre le droit au logement de personnes défavorisées


Le 14 novembre dernier, des trappistines, habituellement cloîtrées, sont sorties de leur couvent de Sujong (Sujeong), à Masan, à 300 km au sud-est de Séoul, pour protester contre la décision de la ville d’allouer à un chantier naval une zone portuaire, située à proximité de leur couvent, initialement promise à la construction de logements pour des personnes à faibles revenus. Le couvent de Sujong, rattaché à l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance, compte 27 religieuses, dont deux Japonaises.


Des responsables de l’Eglise catholique se sont réunis pour définir de nouvelles approches pastorales mieux adaptées à la mentalité de la société coréenne contemporaine


Le 27 novembre dernier, à la cathédrale Myoengdong de Séoul, près de 150 prêtres, religieuses et laïcs se sont réunis pour un séminaire visant à définir de nouvelles approches pastorales, compte tenu des bouleversements vécus au sein de la société coréenne depuis le développement des hautes technologies.


L’archevêque de Kwangju réitère l’interdiction faite aux catholiques de s’associer aux prétendues « révélations mariales » de Naju


Après la télédiffusion d’un documentaire sur des phénomènes surnaturels attribués à la Vierge Marie dans la ville de Naju, localité située à 300 km au sud de Séoul, l’archidiocèse catholique de Kwangju, sur le territoire duquel se trouve Naju, a publié, le 19 novembre dernier, un communiqué pour réaffirmer que le cas avait été étudié avec toute la prudence requise en pareille occasion et qu’il avait été décidé en 1998, puis à nouveau en 2003 et en 2005, que les catholiques ne devaient pas se rendre ni participer à des célébrations liturgiques organisées en ce lieu (1).


Le rôle pastoral des petites communautés de laïcs a été remis en question lors de la réunion annuelle des prêtres du diocèse de Masan


Lors de la réunion annuelle, au début du mois d’octobre dernier, des prêtres du diocèse de Masan, la réflexion principale a porté sur les « petites communautés de laïcs », leurs objectifs et leur apport dans la vie des paroisses et des paroissiens. Les débats ont fait apparaître de fortes divergences entre les prêtres sur le rôle que doivent jouer ces communautés de laïcs dans la vie de l’Eglise. Pour la majorité des prêtres, la participation et l’implication des laïcs dans la vie pastorale du diocèse, au travers de ces communautés, sont insuffisantes, notamment à l’aune des réformes du concile Vatican II en ce domaine. Pour les autres prêtres, il est nécessaire de donner du temps à ces communautés afin qu’elles se développent.


Un forum pour impliquer les laïcs catholiques dans la lutte contre les disparités sociales


Le 27 décembre dernier, au Centre catholique de Séoul, le Conseil apostolique des laïcs catholiques de Corée du Sud (CLAK, Catholic Lay Apostolate Council of Korea) a organisé un forum social qui a rassemblé une centaine de laïcs catholiques, en l’honneur du 40e anniversaire de l’encyclique du pape Paul VI sur le développement des peuples, Populorum Progressio. Son objet était d’apporter des instruments permettant de lutter contre le problème de la pauvreté en suivant l’enseignement de l’Eglise catholique et en dialoguant avec des experts provenant de l’Eglise et d’ailleurs.


A Suwon, un centre éducatif veille à l’insertion sociale d’enfants nés de mariages entre Coréens et étrangères


Dans un pays où l’immigration et le nombre des mariages entre des Coréens et des étrangères sont une réalité sociale de plus en plus visible (1), l’Eglise catholique vient en aide aux étrangers. Le 8 janvier dernier, Mgr Paul Choi Deog-ki, évêque du diocèse de Suwon, a inauguré et béni, un mois avant son ouverture officielle, un centre éducatif où le coréen est enseigné à des enfants en bas âge nés de mariages mixtes.