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A l’occasion d’un grand rassemblement, l’Eglise catholique réaffirme son opposition à la politique gouvernementale en matière de recherches en biotechnologies

18 mars 2010
Le 2 septembre dernier, l’Eglise catholique de Corée du Sud a organisé un grand rassemblement pour redire son opposition à la loi sur l’avortement et à la politique gouvernementale en matière de recherches en biotechnologies (1). Le « Life 31 Movement » (2), initié par la Conférence des évêques catholiques de Corée (CBCK), et la Commission pour la vie de l’archidiocèse de Séoul avaient organisé conjointement ce rassemblement pour la défense de la vie dans la cathédrale de Myeondong.


Pour fortifier leur foi, des catholiques aiment à explorer les points de rencontre de la Bible et du confucianisme


Des catholiques sud-coréens étudient la littérature confucéenne à la lumière des enseignements de la Bible et s’efforcent d’y trouver une aide pour renforcer leur foi et leur identité de chrétiens. « En étudiant les ‘Analectes’ (Entretiens) de Confucius à la lumière de la Bible, j’espère trouver quelques aperçus qui enrichissent ma foi sans perdre mon identité chrétienne », explique Sophia Han Unsuk, catholique et mère de deux enfants. Elle s’exprimait le 29 août dernier, au début des cours qu’elle suit car elle est convaincue de pouvoir trouver les « racines » de sa foi en étudiant les rapports entre la Bible et la littérature confucéenne.


Le diocèse catholique d’Incheon a ouvert un centre d’aide pour réfugiés nord-coréens


Le 14 septembre dernier, Mgr Boniface Choi Ki-san a présidé la messe célébrée pour l’ouverture du premier centre fondé par l’Eglise catholique, afin de venir en aide aux réfugiés nord-coréens en Corée du Sud. L’évêque du diocèse d’Incheon a exprimé le vœu que d’autres diocèses dans le pays lancent des initiatives similaires et viennent en aide à une population qui connaît de grandes difficultés d’adaptation à un mode de vie totalement différent de ce qu’elle a connu en Corée du Nord.


Les organisations caritatives catholiques s’interrogent sur la spécificité de leur action


A l’occasion d’une rencontre, organisée par Caritas Corea, pour l’ensemble des organisations caritatives et sociales de l’Eglise catholique en Corée du Sud, une réflexion a été engagée sur la spécificité du travail mené par ces organisations. Durant trois jours, du 4 au 6 septembre dernier, 220 délégués ont échangé et réfléchi sur l’éventuelle nécessité de renforcer l’identité catholique des institutions auxquelles ils appartiennent et dans le travail qu’ils effectuent. La rencontre, la deuxième du genre, s’est tenue à Daejeon, sous la bannière « We are Caritas People ».


Le 30 décembre prochain pourrait être la date choisie par la Corée du Sud pour ratifier un projet de loi abolissant la peine de mort


Depuis dix ans, aucun condamné à mort n’a été exécuté en Corée du Sud et l’espoir de voir l’abolition de la peine capitale inscrite dans les lois du pays a été souligné, le 10 octobre dernier, Journée mondiale contre la peine de mort. A cette occasion, le Comité pour les droits de l’homme de l’archidiocèse de Séoul, ainsi qu’une vingtaine d’associations de religions différentes, se sont rassemblés pour se concerter.


Dans une société vieillissante, l’Eglise appelle les personnes âgées à donner sens à leurs vieux jours


« Avec les progrès de la médecine, l’espérance de vie va croissant et la question : « Que faisons-nous de nos vieux jours ? » nous est posée. Retraités de la vie professionnelle, nous pouvons vivre une trentaine d’années ou plus. » C’est par ces propos que le cardinal Nicholas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, a débuté son homélie, lors de la messe pour « la Journée des seniors », célébrée chaque 10 octobre, depuis 1981, dans l’archidiocèse de Séoul.


Les évêques catholiques mettent en garde les fidèles contre certaines pratiques de prières de guérison jugées inconvenantes


Réunis en assemblée plénière, du 15 au 18 octobre dernier, les évêques catholiques de Corée du Sud ont abordé la question des prières de guérison des lignées familiales et ont mis en garde les fidèles contre certaines de ces pratiques, qui sont en opposition avec l’enseignement traditionnel de l’Eglise catholique.


L’Association des prêtres catholiques pour la justice est au centre du dévoilement d’un scandale de corruption lié au groupe Samsung


Si la scène médiatique et politique sud-coréenne est agitée ces jours-ci par un scandale de corruption lié au groupe Samsung, c’est en partie à une association de prêtres catholiques que la responsabilité en incombe. Le 29 octobre puis le 5 novembre dernier, à deux reprises, l’Association des prêtres catholiques pour la justice a tenu une conférence de presse dans les locaux de la paroisse Jeki-dong, à Séoul. Devant plusieurs centaines de journalistes de tous les médias sud-coréens, l’association a présenté à la presse un certain Kim Yong-cheol, ancien chef du service juridique du groupe Samsung, lequel a affirmé que son ex-employeur avait mis sur pied un vaste réseau de comptes bancaires et boursiers à des fins de corruption.


Pour un séminariste étranger, étudier la théologie en coréen relève d’une « course de fond »


Les séminaristes étrangers venus en Corée du Sud ces dernières années étudier la théologie ont découvert que l’assimilation de la langue coréenne représentait un réel défi. « La langue coréenne est vraiment difficile à apprendre. Pour moi, les lettres de l’alphabet ressemblent presque toutes à des petites maisons. C’est très déroutant », avoue le bangladais Enbert Komol Khan : « Au Bangladesh, pendant les cours, j’étais très actif. Je posais des questions et nous échangions nos idées. Ici, je suis sourd et muet et je m’inquiète de mon niveau en théologie. » Son compatriote, Lawrence Gabriel Tripura se lamente : « Parfois, il me faut trois heures pour lire une seule page en coréen. Si je consulte le dictionnaire coréen-anglais, je vois que chaque mot ou presque a plusieurs sens. » Les deux séminaristes bangladais sont venus en Corée du Sud en 2006. Après une année d’apprentissage de la langue à l’université Sogang de Séoul, en mars dernier, ils sont entrés au grand séminaire en troisième année.


Des laïcs souhaitent que l’Eglise se préoccupe davantage des couples dont l’un des conjoints n’est pas de religion catholique


Les statistiques tenues par l’Eglise catholique l’indiquent : sur dix mariages célébrés à l’église, six concernent un couple dont l’un des époux n’est pas de religion catholique. Dans un pays où les catholiques représentent 9,6 % de la population, ce fait est une réalité vécue au quotidien par bien des fidèles et ceux-ci demandent que l’Eglise, par l’entremise de ses prêtres, prête une attention plus grande aux difficultés spécifiques rencontrées par ces couples. Telles sont les conclusions du séminaire « Mariage et éducation dans la société moderne », organisé le 22 mai dernier, à Incheon, par le Comité pour la pastorale de la famille de la Conférence des évêques catholiques de Corée.